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    L’Anssi a publié un rapport sur l’activité du groupe de cyberespionnage lié au renseignement russe Fancy Bear, ou APT28. Ce dernier a ciblé ou compromis une dizaine d’entités françaises sensibles, dont des ministères, des organisations de défense et une entité liée à l’organisation des Jeux olympiques. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dénonce des “activités déstabilisatrices inacceptables”.

    Le groupe de cybercriminels Fancy Bear, également connu comme APT28, continue de faire des victimes en France. Agissant pour le compte du service de renseignement militaire de la Russie (GRU), ces pirates ont ciblé une dizaine d’entités françaises sensibles depuis 2021 à des fins de cyberespionnage, révèle l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi).

    Des campagnes de phishing et des attaques par force brute

    Dans son rapport publié le 29 avril, l’Anssi explique que le groupe de menaces a ciblé aussi bien des ministères, collectivités et autres administrations que des entités des secteurs de la défense, de l’aérospatial et de la finance. Certaines organisations de recherche et des think tanks ont également été visés. C’est aussi le cas d’une entité sportive, liée à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

    L’Anssi, ainsi que ses partenaires du C4, le Centre de coordination des crises cyber rassemblant le Comcyber, la DGA, la DGSE et la DGSI, ont enquêté sur le mode opératoire d’APT28 contre ces organisations nationales, mais aussi en Europe et en Amérique du Nord.

    Au début de la chaîne de compromission, les opérateurs d’APT 28 conduisent des campagnes d’hameçonnage, d’attaques par force brute notamment contre des messageries web et d’exploitation de vulnérabilités y compris 0-day telle que la CVE-2023-23397

    Cette faille de sécurité, qui concerne un protocole NTLM d’Outlook, a permis à des attaquants de voler des informations d’authentification sans intervention de l’utilisateur.

    Les VPN et pare-feu ciblés pour échapper aux mécanismes de détection

    Le C4 a également observé des campagnes de compromission d’équipements “situés en bordure de systèmes d’information”, tels que des VPN, des pare-feu et des routeurs, permettant aux cybercriminels de laisser peu de traces. Pour échapper aux mesures de détection, les pirates de Fancy Bear se sont en outre appuyés sur des “infrastructures infogérées à moindre coût et prêtes à l’emploi”. Il peut s’agir de serveurs loués, de services d’hébergement gratuit ou de création d’adresses e-mail temporaires, pour des missions de reconnaissance et d’exfiltration de données.

    Parmi les principales campagnes examinées, l’Anssi note que les hackers russes ont ciblé “à de nombreuses reprises” des serveurs de messagerie Roundcube, pour en exfiltrer le contenu et s’attaquer à de nouvelles victimes. En 2023, les cybercriminels ont mené deux principales attaques de phishing, l’une consistant à utiliser un lien vers un sous-domaine d’un service web gratuit délivrant des fichiers ZIP malveillants, et l’autre visant à rediriger des utilisateurs de la messagerie Yahoo ou Ukr.net vers de fausses pages de connexion.

    Le ministère des Affaires étrangères dénonce publiquement

    Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a ouvertement condamné “avec la plus grande fermeté” cette campagne de cyberattaques par le service du Kremlin. “Ces activités déstabilisatrices sont inacceptables et indignes d’un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies" , écrit le Quai d’Orsay dans un communiqué. "Elles sont par ailleurs contraires aux normes des Nations unies en matière de comportement responsable des États dans le cyberespace, auxquelles la Russie a souscrit.” À noter qu’il s’agit de la première fois où la France désigne publiquement le renseignement militaire russe comme responsable de cyberattaques.

    Actif depuis 2004, le groupe de cybercriminels APT28 a déjà ciblé l’Hexagone par le passé. Le ministère souligne par ailleurs son implication dans la “tentative de déstabilisation du processus électoral français en 2017”, à savoir le piratage d’e-mails de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, ainsi que dans des cyberattaques menées contre la chaîne TV5Monde en 2015. Le groupe avait également été accusé par les États-Unis d’avoir interféré dans l’élection présidentielle américaine de 2016 pour favoriser Donald Trump, et avait mené la même année des opérations d’accès rapproché lors des JO de Rio.

    – Source :

    https://www.usine-digitale.fr/article/en-quatre-ans-les-pirates-russes-de-fancy-bear-ont-vise-une-dizaine-d-entites-francaises-sensibles.N2231485

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    bonjour , je suis allé tester la salle d’Archamps pour la sortie de Dune 1 ; équipement correct à la maison mais experience de dingue ; je reserve ces sorties aux films que je veux en grand ; en tres grand…Plein les yeux et les oreilles …

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    @Даэдрия a dit dans Les services DNS sont maintenant soumis aux mêmes restrictions que les FAI :

    @patricelg Ben voici quelques exemples : manifestations gravement réprimées par la police, mise en place des caméras à reconnaissance faciale, filtrage d’internet, chaines de télé supprimées de la TNT pour mettre en place d’autres chaines qui vont dans le sens du Gouvernement, bientôt ce sera le “crédit social”, le “crédit carbonne”, un fichier de données génétiques de la population.

    En fait je ne parlais que du filtrage d’internet, pour le reste je ne commenterai pas.

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    @Violence ça sera payant en supplément, du coup pour les comptes piratés on risque pas d’en trouver des masses

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    J’espère ça va bien marcher, mais bon le fait de passer par un bon de commande ça va pas aider, faut vite qu’ils fassent un truc simple sur leur site

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    Perso je ne suis pas favorable à une telle mesure, même si c’est “pour la bonne cause”…
    C’est toujours la différence entre ce qui est public et ce qui est privé. Mettre des caméras de surveillance dans la rue, par exemple, ne me choque pas du tout. Dans la rue, c’est une zone publique. Ce qu’on y fait peut être vu de toute façon, que ce soit par un policier de l’autre côté de la rue ou par une caméra, il n’y a pas grande différence.
    Deux terroristes qui prépareraient un attentat dans une zone publique pourrait être “espionnés” par une caméra de surveillance, pas de soucis.
    Par contre imaginons que des caméras de surveillances soient faites pour filmer l’intérieur des domiciles privés. Certes ce serait bien pratique pour “espionner” deux terroristes qui prépareraient un attentat dans le salon, mais bon. On voit bien l’idée. Cela ne se fait pas, et tout le monde comprend pourquoi.
    Même si, comme pour les caméras de surveillance dans les rues, on pourrait dire qu’une backdoor aux outils de communication ne gêne que les criminels, ce n’est pas pareil. Ce qu’on échange avec ces outils, selon moi, est du domaine du privé. Ca ne me choque pas que, dans le cadre d’une enquête, la police ait un mandat de justice pour fouiller un domicile suspect. Dans ce cas ils rassemblent des preuves trouvées sur place. Des téléphones, avec les communications signal/whatsapp/etc décryptées en ferait partie. Par contre, même dans le cadre d’un mandat de justice, pouvoir décrypter les communications de ces outils en ligne ne me semble pas du tout de la même échelle, cela ressemble plus à installer des caméras / micros dans un domicile. On ne le fait pas, et à juste titre – on imagine bien le scandale – alors pourquoi dans l’espace numérique ?

    En plus de n’être pas une bonne idée sur ce plan, disons “éthique”, ce n’est pas une bonne idée sur le plan opérationel. Si la confidentialité des échanges via ces outils n’était plus garantie, les terroristes en utiliseraient d’autres. Ce n’est pas comme si internet en fournissait pleins ! pgp, openvpn, ssh… les possibilités sont nombreuses.

    En bref, je vote contre. Ceci dit, je n’ai pas de droit de vote là-dessus, alors de toute façon…