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    Dans le septième épisode d’Écosystème, Louise Vialard, chargée de déploiement du programme Alt Impact pour l’ADEME et élue nantaise, détaille les enjeux que le déploiement d’une logique de numérique responsable soulève dans un territoire.

    En France, 94 % des ménages avaient accès à internet en 2024 et 8 personnes sur dix s’y connectaient chaque jour. Dans ce contexte, le gouvernement fait depuis plusieurs années de la transition numérique un élément essentiel, aussi bien à l’activité économique qu’à la vie démocratique.

    Cela se traduit dans des projets comme Albert, l’IA du gouvernement, le programme « Osons l’IA », qui vise à pousser l’adoption d’intelligence artificielle dans tous les secteurs économiques, mais aussi, sur le temps long, aux vastes processus de dématérialisation des services publics.

    Mais sur le terrain, qu’est-ce que ça implique de proposer ces services connectés ? Comment déployer des services publics numériques, ou des outils numériques destinés aux fonctionnaires et agents de l’État, quand on s’intéresse en plus à la minimisation des impacts environnementaux de ces technologies ?

    Dans le septième épisode d’Écosystème, Next a rencontré Louise Vialard, chargée de déploiement du programme Alt Impact de l’ADEME, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, et élue écologiste à la métropole de Nantes, où elle est déléguée à l’e-citoyenneté, au numérique responsable et à l’open data.

    Pour écouter « Numérique électrique, numérique responsable », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

    Pour ne manquer aucun futur épisode et nous aider à atteindre un large public, abonnez-vous dès aujourd’hui au fil audio de Next. Mettez-nous des étoiles sur votre application, recommandez-nous… ça nous est toujours utile !

    >> EPISODE 7 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Musique : ANTISOUND - Internet Forest / ANTISOUND - My internet lover / MV - If I wait – Courtesy of Epidemic Sound

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    Dans le sixième épisode d’Écosystème, le patron de l’entreprise EcoMicro, Julien Maranon, détaille les enjeux du reconditionnement et du recyclage d’équipements numériques.

    En 2022, les humains ont produit 62 milliards de kilos de déchets électroniques, d’après les calculs de l’institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (Unitar). Ce chiffre représentait une hausse de 82 % par rapport au total des déchets électroniques produits en 2010. En parallèle, le marché du reconditionné s’étend (1 smartphone sur 5 était d’occasion en France en 2024, selon Kantar), mais à un rythme plus lent.

    Qu’implique le reconditionnement des équipements numériques ? Comment sont-ils recyclés, lorsque leurs composants sont trop abimés pour être réemployés ? Pour en discuter, Next a rencontré Julien Maranon. À la tête d’EcoMicro, il propose de la collecte et du reconditionnement ou du recyclage d’équipements numériques aux entreprises girondines.

    Pour écouter « Démonter, remonter, recycler », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    >> EPISODE 6 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    D.W.B  - Norman Sand - Instruments / Hanna Lindgren  - Immersion / Martin Goffin - Inez / Otherguys- Orbit / MV - If I Wait (Instrumental Version) — Courtesy of Epidemic Sound

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    Dans le cinquième épisode d’Écosystème, la développeuse Anaïs Sparesotto détaille les enjeux que soulève l’écoconception de services numériques.

    En 1965, le physicien Gordon Moore énonçait une loi empirique selon laquelle la puissance de calcul des ordinateurs doublerait chaque année grâce aux progrès des microprocesseurs. Jusqu’à la fin des années 2000, l’industrie de l’électronique a plutôt bien réussi à respecter cette théorie, ce qui a permis la miniaturisation de nos équipements numériques.

    Mais pendant que la partie matérielle gagnait en capacité, la partie logicielle, elle, s’étendait sans trop se poser de question. La dynamique est telle qu’entre 2010 et 2020, le poids des sites web a été multiplié par 10, selon GreenIT.

    En quoi est-ce que cet étalement joue sur les performances de nos outils numériques, donc sur leur impact environnemental ? Comment la contrer ? Dans quelle mesure réfléchir à l’écoconception de services numériques permet aussi de répondre à des enjeux de sécurité technique ou d’accessibilité ? Développeuse web chez Toovalu et formatrice à l’Ada tech School, Anaïs Sparesotto évoque tous ces sujets dans le cinquième épisode d’Écosystème.

    Pour écouter « Des services numériques légers comme l’air », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    Crédits :

    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Van Sadano - Ayama / Van Sadano - Orbit / Daniel Jorge - Constellations / Van Sadano - Naiad / Blue Saga - Neutral State / Anthony Earls - Hydrogenic / Gridded - Experimental / Ryan James Carr - Lost Lover Undercover / MV - If I Wait (Instrumental Version) — Courtesy of Epidemic Sound

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    Dans le quatrième épisode d’Écosystème, Boris Dolley évoque l’évolution du poids du numérique dans la consommation électrique nationale avant de détailler comment le gestionnaire du réseau public d’électricité travaille à déployer des outils et des pratiques relevant d’un numérique responsable.

    À entendre le patron Sam Altman, c’est évident : dans quelques années, une « fraction significative » de l’énergie produite sur la planète devra être allouée à l’IA. De fait, depuis le boom des grands modèles de langage, les besoins en énergie des géants du numérique ont explosé.

    Quels effets est-ce que cela a sur le réseau électrique ? Pour l’épisode central de sa série Écosystème, Next en a discuté avec Boris Dolley, à la tête du bureau de l’Open source de RTE (Réseau et transport d’électricité), le gestionnaire du réseau public d’électricité.

    La discussion se tourne ensuite vers l’objet de son poste : l’open source, mais aussi le déploiement de la stratégie numérique responsable de RTE. Qu’est-ce que le numérique responsable ? Dans quelle mesure cela joue-t-il sur les impacts environnementaux d’une entreprise ?

    Pour écouter « Numérique électrique, numérique responsable », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Musique : MV - If I Wait (Instrumental Version)- Courtesy of Epidemic Sound / Blue Steel - Electric City - Stems Instruments - Courtesy of Epidemic Sound / Helmut Schenker - Hills and Hollows Stems Instruments - Courtesy of Epidemic Sound / Blue Steel - Moonshot Stems Bass - Courtesy of Epidemic Sound / Blue Saga - Neutral State STEMS INSTRUMENTS - Courtesy of Epidemic Sound / Katori Walker - Pray for My City (Instrumental Version) Stem Instruments - Courtesy of Epidemic Sound / Dylan Sitts - Strange Place - Stems Instruments - Courtesy of Epidemic Sound

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    Dans le troisième épisode d’Écosystème, l’urbaniste Cécile Diguet détaille les enjeux sociaux et environnementaux de l’implantation de centres de données.

    Début 2025, la France comptait 316 centres de données, principalement installés en Ile-de-France et près de Marseille. Un chiffre voué à augmenter, dans la mesure où 35 nouveaux data centers ont été annoncés en février, dans le cadre du Sommet sur l’intelligence artificielle.

    Mais qu’est-ce qu’implique, au juste, la construction de ce type d’établissements ? Comment s’agencent-ils dans leur environnement ? Qu’est-ce que l’explosion de l’IA change à leur fonctionnement ? Autrement dit, pourquoi leur multiplication fait-elle débat ?

    Dans le troisième épisode d’Écosystème, Next rencontre l’urbaniste Cécile Diguet, fondatrice du studio Dégel, pour détailler les implications de l’implantation d’usines de données dans les villes, périphéries et campagnes de France et d’ailleurs.

    Pour écouter « Ce que la tech fait à la planète », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    MV - If I Wait (Instrumental Version)- Courtesy of Epidemic Sound / Lama House - Astral Roar_bass  - Courtesy of Epidemic Sound / Ookean - Abyssal Hibernation_instruments  - Courtesy of Epidemic Sound / Syntropy - Spectral Bed_melody  - Courtesy of Epidemic Sound / Harbours and oceans - Holocene_edit  - Courtesy of Epidemic Sound / Out to the World - Luxx_instruments  - Courtesy of Epidemic Sound / Blue Saga - Behind the Curtain_melody  - Courtesy of Epidemic Sound / Out to the World - Adaption  - Courtesy of Epidemic Sound / Blue Saga - Soundbed - Courtesy of Epidemic Sound / Daniela Ljungsberg - Still in Blues_instruments  - Courtesy of Epidemic Sound

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    Dans le deuxième épisode d’Écosystème, l’ingénieur Philippe Bihouix détaille les enjeux que pose le numérique en termes de consommation de ressources.

    En 2023, dans chaque foyer français, il y avait en moyenne 10 écrans. Dans le lot, au moins un sur quatre n’était pas utilisé. Un vrai gâchis, quand on connaît la variété de matières premières nécessaires à la construction d’un seul d’entre eux.

    Pour construire un smartphone, par exemple, il faut plus de 60 matériaux. Selon l’ADEME, il faut extraire 200 kg de matière, soit à peu près 500 fois son poids, pour construire l’un de ces bijoux de technologique.

    Pour certains, le numérique est une mine. L’ingénieur Philippe Bihouix, lui, travaille depuis plus de dix ans sur la question des ressources, explorée par exemple dans les ouvrages L’âge des Low tech (Seuil, 2014), Le bonheur était pour demain (Seuil, 2019), ou encore la bande dessinée Ressources (Casterman, 2024). Dans cet épisode d’écosystème, il détaille l’ampleur de la consommation de matières premières induite par le développement de l’industrie technologique et quelques pistes d’amélioration.

    Pour écouter « Ce que la tech fait à la planète », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

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    >> EPISODE 2 - ECOUTER DANS UN NOUVEL ONGLET <<

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    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Musique : MV - If I Wait (Instrumental Version)- Courtesy of Epidemic Sound / Shiruky - Smile (Instruments) / Shiruky - Snowbrain (melody) / OpenRoad (instruments) / Out to the World - Axon Terminal (instruments) / Gridded - ExperiMental (melody) / Gridded - ExperiMental (instruments)

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    Dans le premier épisode d’Écosystème, le fondateur de GreenIT Frédéric Bordage détaille les enjeux environnementaux que pose le numérique.

    La disparition dramatique des insectes volants, en baisse de 80 à 90 % en Europe depuis les années 1990 ; les incendies violents, comme en Californie, en début d’année ; même la pandémie de Covid nous le rappellent : nous faisons face à de profonds bouleversements environnementaux.

    Entre l’introduction excessive de nouvelles substances chimiques et synthétiques, l’altération du cycle naturel de l’eau, la bétonisation des sols ou encore la dégradation de la biodiversité, nous avons dépassé six des neuf limites planétaires, selon les estimations du Stockholm Resilience Center.

    Mais quel est le rôle du numérique dans tout cela ? Quels sont les effets de l’industrie technologique sur les sols, l’air, et les écosystèmes naturels au sens large ? Dans quelle mesure est-il possible de les maîtriser ? En France, un collectif explore ces questions depuis plus de vingt ans : GreenIT. Dans le premier épisode d’Écosystème, Next rencontre son fondateur, Frédéric Bordage, pour détailler la variété des enjeux environnementaux que pose le numérique et les variations qu’y impulse l’explosion récente de l’intelligence artificielle.

    Pour écouter « Ce que la tech fait à la planète », vous avez deux options : le player en bas de cet article, ou sur toutes les bonnes applications de podcast. Pour en lire des extraits, un peu de patience : un article remontera dans les prochains jours dans le fil d’actualité de Next.

    Pour ne manquer aucun futur épisode et nous aider à atteindre un large public, abonnez-vous dès aujourd’hui au fil audio de Next. Mettez-nous des étoiles sur votre application, recommandez-nous… ça nous est toujours utile !

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    Écosystème est un podcast de Mathilde Saliou produit par Next. Réalisation et mixage : Clarice Horn. Identité graphique : Flock. Rédaction en chef : Sébastien Gavois. Direction de la rédaction : Alexandre Laurent.

    Musique : Blue Steel - Moonshot Stems Bass / Lotus - TwoStop / Dex 1200 - Oppland, Courtesy of Epidemic Sound

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    Chez Commown, nous aimons faire un pas de côté pour prendre le temps de questionner nos usages. Dans le domaine du gaming, cette démarche nous a menés à deux conclusions : d’une part, envisager la sortie du modèle du triple-A au profit des productions indépendantes, d’autre part jouer sous Linux.

    Les studios indépendants

    Les bénéfices des jeux « indés » sont multiples :

    liberté artistique diversité ludique sobriété matérielle responsabilité sociale

    Pour donner une idée, voici une sélection de titres marquants de ces dernières années, ayant reçu un excellent accueil critique et communautaire tant pour leurs qualités artistiques que ludiques :

    Hollow Knight Disco Elysium Outer Wilds Dead Cells Monument Valley Hades Celeste Ruiner The Witness Journey Stardew Valley Blasphemous Hotline Miami A Short Hike Liberté artistique

    Là où les studios triple-A auront tendance à pousser une esthétique photo-réaliste afin de produire des trailers sensationnels à la manière des blockbusters Hollywoodiens, les studios indépendants possèdent une plus grande liberté artistique. Plus facile en effet d’adopter une démarche novatrice lorsque l’on n’est pas possédé par une multinationale dirigée par des actionnaires uniquement préoccupés par le rapport risques-bénéfices.

    Il suffit d’un coup d’œil aux visuels de Celeste, Disco Elysium, Outer Wilds, ou encore Hollow Knight pour se faire une idée de la richesse des approches possibles :

    Celeste, un platformer arcade exigeant et valorisant.

    Disco Elysium, un RPG d’enquête immersif.

    Hollow Knight, un nouveau classique : metroïdvania exigeant dans un univers aussi magnifique que mélancolique.

    Outer Wilds, un jeu centré sur l’exploration et l’expérimentation.

    Ori and the blind forest, un chef-d’oeuvre graphique*.

    remarque : Ori a été créé par Moon Studios, mais publié par Microsoft. L’exemple est valide pour la diversité artistique, mais pas pour la compatibilité Linux. Diversité ludique

    Contrairement au jeu triple-A favorisant une expérience lissée, « bien dans les clous » afin de pouvoir être vendue à un maximum de consommateurs, l’écosystème indépendant favorise la pluralité des propositions ludiques : des balades contemplatives aux défis rapides et exigeants, des RPG aux platformers arcade en passant par les jeux de gestion : les possibilités sont légions.

    Autre avantage du côté indé : la juste mesure face à la course au contenu.

    On connaît depuis plusieurs années la rengaine des grosses sorties issues de franchises à succès : graphismes au top mais proposition ludique se renouvelant parfois trop peu, et surtout : du contenu à ne plus savoir qu’en faire. Pour justifier l’achat à 60 euros chaque année d’une nouvelle variation d’un thème déjà connu, un argument marketing phare est la durée de vie : une poignée de boucles de jeux copiées-collées encore et encore pour remplir la centaine d’heures de jeu ciblée.

    À contre-courant de ce modèle, les studios indé n’ayant ni les moyens ni la contrainte de produire une telle quantité de vide, se concentrent sur le fait d’apporter une expérience riche dans un cadre plus modeste, pour proposer un ensemble souvent bien plus cohérent, unique et pertinent.

    Sobriété matérielle

    Une valeur centrale chez Commown : maximiser les usages à partir de ressources limitées.

    Nous pensons qu’il est absolument nécessaire de remettre en question nos pratiques de consommateurs, d’autant plus lorsque l’on touche au domaine du jeu vidéo. En effet, les pratiques commerciales entourant cette industrie en forte croissance poussent rapidement les machines à l’obsolescence, peut-être plus vite que dans tout autre domaine.

    S’il est possible avec notre offre Gaming Linux de jouer aux derniers titres en date, il est aussi nécessaire de raisonner nos besoins en puissance de calcul, notamment en se retirant de la course au photo-réalisme si importante dans le marché triple-A.

    Pour utiliser nos machines plus longtemps, des technologies graphiques moins consommatrices en ressources sont à favoriser : 2D, voxel, cell shading, rendus « cartoon »… Moins coûteuses en production, ces technologies sont fréquemment utilisées dans les productions indépendantes, et permettent une expressivité artistique décuplée.

    Enfin, il est à noter que les jeux indépendants sont souvent proposés nativement pour Linux ! Un bon point supplémentaire, permettant d’amoindrir notre dépendance aux grosses entreprises de la tech en sortant du choix imposé entre Microsoft, Sony et Nintendo.

    Pour appuyer nos dires, nous avons testé quelques jeux indés sur une de nos anciennes machines : un portable dédié à la bureautique et donc sans carte graphique dédiée :

    Modèle : Clevo N131ZU (2018) OS : Pop !_OS 22.04 CPU : Intel Core i7 8565U GPU : Intel UHD Graphics 620 (intégré au CPU) RAM : 8GB

    Conclusions :

    De nombreux jeux 2D sont jouables dans de très bonnes conditions (1080p - 60fps) avec parfois quelques ajustements dans la qualité des graphismes : Hollow Knight, Celeste, Hotline Miami 2, Darkest Dungeon, Don’t Starve Together Certains autres refusent malheureusement de se lancer, comme Ori and the Blind Forest : probablement un problème de compatibilité entre pilotes et matériel… Sur du vieux matériel, les jeux 3D relativement récents seront plutôt à éviter. En revanche certains classiques ont de bonnes chances de fonctionner (nous n’avons pas testé) : Bioshock, Portal, Counter Strike, Dota 2, League of Legends… Responsabilité sociale

    Un sujet assez dramatique ressortant souvent ces dernières années est la pratique du crunch : dans les grands studios de développement, plusieurs mois avant la date de sortie prévue, les employés se trouvent contraints à faire des semaines de plus de 80 heures afin de tenir les délais. Ce qui s’accompagne de pratiques managériales indécentes pour maintenir le rythme et étouffer les protestations.

    Dans ce contexte, il nous apparaît évident de favoriser tant médiatiquement que financièrement les petites productions, initiatives motivées par la passion de bien faire plutôt que par la seule rentabilité financière.

    Par ailleurs, les jeux indépendants vont plus avoir tendance à mettre en avant l’écologie que les grands studios plus consensuels. Par exemple, nous recommandons The Wandering Village, Terra Nils (demo disponible sur Steam, sortie prochaine) ou Eco (2018).

    Gaming Linux, un pas de plus

    Le métier de Commown c’est de faire durer des ordinateurs et smartphones. Et c’est beaucoup plus facile en faisant tourner l’appareil avec un système d’exploitation libre. En effet, cela permet de maintenir stable et sécurisé un appareil longtemps après la fin de la maintenance du producteur. Par ailleurs, ces systèmes sont plus respectueux de la vie privée, et consomment en général moins d’électricité à usage équivalent.

    Ces dernières années, il est devenu possible de jouer sous Linux à de très nombreux jeux, y compris des grands studios, sans baisse de performance. Pour le prouver nous avons lancé une offre Gaming Linux, il suffit de sélectionner l’option « Pop OS - Gaming Linux » en commandant sur cette page du shop. Nous avons détaillé nos tests et la prise en main dans cet article du wiki.

    Source : commown.coop