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    SUSE ne ralentit pas la cadence cet été ! Avec SUSE Virtualization 1.5, l’éditeur open source entend bien s’imposer comme l’alternative moderne aux plateformes de virtualisation propriétaires. Plus qu’un hyperviseur, SUSE propose ici une solution hyperconvergée, pensée pour les environnements Kubernetes natifs… et prête pour l’avenir grâce au support complet d’Arm64.

    Cette version 1.5, dévoilée cette semaine, marque une étape importante. Elle renforce non seulement la flexibilité de la plateforme, mais elle promet aussi aux entreprises de sortir enfin des logiques de verrouillage imposées par certains hyperscalers ou acteurs historiques de la virtualisation. Et ce, sans compromis sur la sécurité ou la compatibilité.

    SUSE Virtualization 1.5 confirme que l’open source n’a plus à rougir face aux géants historiques de la virtualisation.

    Un hyperviseur open source multi-architecture

    Le grand atout de cette nouvelle version ? La prise en charge complète et en production des architectures Arm64. Concrètement, cela permet de déployer des workloads x86 et Arm côte à côte, dans le même environnement, avec le même niveau de support. De quoi séduire les entreprises qui cherchent à optimiser leurs coûts, réduire leur consommation énergétique ou déployer à grande échelle à la périphérie du réseau.

    Alors que l’architecture Arm s’impose dans les datacenters, les clouds publics… et même chez Apple, SUSE propose ici un socle mature et cohérent pour virtualiser indifféremment tous types de charges. Le tout est pilotable via Rancher Manager, avec une visibilité unifiée sur les machines virtuelles et les conteneurs.

    Une gestion du cycle de vie en phase avec Kubernetes

    SUSE introduit également un cycle de publication plus prévisible : une version tous les 4 mois, alignée avec les versions amont de Kubernetes. Objectif : simplifier la planification des mises à jour pour les équipes DevOps et maintenir une cohérence entre les briques du SI. Les correctifs sont inclus par défaut dans chaque release, et les mises à niveau peuvent s’effectuer depuis n’importe quelle version précédente, sans passage obligatoire par chaque patch intermédiaire.

    Autre évolution majeure : un écosystème de stockage plus ouvert. SUSE Virtualization 1.5 prend désormais en charge toutes les solutions compatibles CSI (Container Storage Interface). Que vous utilisiez Dell, HPE, NetApp, Oracle ou Portworx, l’intégration se veut simple et validée. SUSE propose même du stockage intégré pour accélérer les déploiements.

    Côté sécurité, la certification « SUSE Certified Data Protection for Virtualization » garantit l’intégration fluide avec les solutions de sauvegarde et de restauration tierces. Une assurance bienvenue pour les équipes IT, qui pourront tester et valider leurs plans de reprise avec la certitude que les outils sont compatibles et maintenus.

    Une virtualisation pensée pour le cloud-native

    SUSE Virtualization repose sur Harvester, sa solution HCI open source basée sur Kubernetes, et fait partie intégrante de Rancher Prime. Elle permet de gérer conteneurs et machines virtuelles dans un même pipeline GitOps, avec une interface unifiée et des APIs ouvertes. Une vision cohérente et souveraine de la virtualisation moderne, qui tranche avec les approches fermées de nombreux concurrents.

    C’est aussi un signal fort envoyé au marché : SUSE mise sur l’ouverture, l’interopérabilité et l’automatisation, là où d’autres renforcent les barrières propriétaires. Dans un contexte où VMware se repositionne, où les prix flambent et où les alternatives se cherchent, SUSE avance une solution complète, modulable et tournée vers l’avenir.

    – Source :

    https://goodtech.info/suse-virtualization-1-5-arm64-kubernetes/

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    SUSE, Oracle et CIQ ont décidé d’unir leur force autour d’une nouvelle association, OpenELA (Open Entreprise Linux Association). Objectif : fournir un processus ouvert d’accès au code source pour garantir le développement de distributions compatibles avec Red Hat Entreprise Linux. Explications

    On apprenait cet été la naissance de Liberty Linux, un projet initié par SUSE suite à la fermeture du code Red Hat Linux Enterprise. L’initiative, lancée avec un investissement de 10 millions d’euros, semble avoir inspiré la formation d’une véritable alliance avec d’autres acteurs de poids.

    Oracle et CIQ ont ainsi décidé de rejoindre l’éditeur allemand afin de créer l’Open Enterprise Linux Association. Le site web vient d’ailleurs être mis en ligne.

    L’entente cordiale ne cache pas son jeu : la création d’OpenELA fait suite, selon le communiqué officiel, aux «récents changements apportés par Red Hat à la disponibilité du code source de RHEL». En réponse, les trois entreprises collaborent pour fournir à la communauté le code source, les outils et les systèmes par l’intermédiaire d’OpenELA.

    Les principes fondateurs d’OpenELA sont la conformité totale avec la norme existante, des mises à jour rapides et des correctifs sûrs, la transparence, la communauté et la garantie que la ressource reste libre et redistribuable pour tous .

    Dès la fin de l’année, OpenELA fournira les sources nécessaires à l’existence de downs compatibles avec RHEL, en se concentrant initialement sur les versions EL8, EL9 et in fine EL7 de RHEL. Le projet s’engage à assurer la disponibilité continue des sources OpenELA pour la communauté indéfiniment.

    Un appel qui semble avoir été entendu, notamment par les développeurs de Rocky Linux, la distribution lancée par l’ancien responsable de CentOS, Gregory Kurzter. On vient ainsi d’apprendre que plusieurs membres de Rocky Linux et de RESF ont rejoint la communauté OpenELA pour soutenir cette initiative.

    L’association est d’ailleurs entièrement ouverte à d’autres partenaires.

    – Source :

    https://goodtech.info/open-entreprise-linux-association-oracle-et-suse-repondent-a-red-hat/