[X]: MissAV : l'un des plus grands sites « pirates » au monde visé par un effort de retrait
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Avec des milliards de visites annuelles, MissAV se classe parmi les 60 sites Internet les plus visités sur Internet. Le site pornographique s’adresse principalement à un public asiatique où les ayants droit considèrent le site « pirate » comme une menace majeure pour leur entreprise. Par le biais d’une procédure judiciaire, la société de divertissement pour adultes FANZA a « confisqué » le domaine MissAV.com, ainsi que ThisAV.com. Cependant, MissAV a rapidement rebondi sur un nouveau domaine.
Le divertissement pour adultes est extrêmement populaire en ligne et il existe de nombreux sites pirates spécialisés dans ce créneau.
En Asie, et notamment au Japon, MissAV est l’acteur leader. Le site, qui met fortement l’accent sur les vidéos japonaises pour adultes (JAV) non censurées, figure parmi les 15 sites Web les plus visités du pays.
Avec plus de 300 millions de visites mensuelles, c’est également l’un des sites Web les plus fréquentés au monde. Il s’agit d’une frustration majeure pour les titulaires de droits sur les contenus pour adultes, notamment FANZA, qui appartient à la société Internet japonaise DMM et bloque le trafic étranger.
MissAV confisqué
FANZA tente de réduire ce problème depuis un certain temps, en partie par des mesures coercitives. Cela a porté ses fruits il y a quelques heures lorsque le domaine officiel MissAV.com a apparemment été confisqué. Il en va de même pour ThisAV.com, un autre site pour adultes populaire connecté aux mêmes opérateurs.
Au lieu d’un contenu réservé aux adultes, ces domaines ont soudainement affiché une bannière d’avertissement en plusieurs langues, précisant que ces domaines non autorisés ont été confisqués dans le cadre d’une procédure judiciaire.
« Le domaine auquel vous avez accédé était un site qui traitait des vidéos téléchargées illégalement. Par conséquent, le domaine a été confisqué par le biais de procédures légales », indique le message.
« Nous souhaitons vous rappeler que c’est un crime de violer le droit d’auteur et de télécharger des vidéos sans autorisation. L’utilisation de tels sites encourage le délit de téléchargement illégal.
Au Japon, un message légèrement différent est apparu . Les visiteurs y obtiennent des informations supplémentaires sur FANZA, qui souligne que les paiements pour le contenu légal aident à financer de nouveaux contenus. Cette bannière redirige également les gens vers le site officiel de FANZA.
MissAV rebondit
Même s’il ne faut pas sous-estimer l’importance de cet effort de contrôle, à mesure que la nouvelle s’est révélée, il semble que les cartes aient été rebattues une fois de plus.
Apparemment, MissAV n’a pas perdu le contrôle total de ses noms de domaine. Lors de la rédaction de cet article, ils ont commencé à rediriger vers MissAV.ws, qui offre le même accès illimité au site qu’auparavant.
Cela suggère que la « procédure judiciaire » de FANZA a eu un effet limité. On ne sait pas exactement ce qui s’est passé, car les détails sur la base juridique de la mesure coercitive ne nous sont pas connus.
Ce que nous savons, c’est que les domaines utilisaient auparavant les serveurs de noms de Cloudflare, puis sont passés à un serveur contrôlé par son registraire de domaine Namecheap. Une fois le nouveau DNS propagé, les domaines d’origine sont ensuite redirigés vers MissAV[.]ws.
Un scénario possible, mais non confirmé, est que Cloudflare ait reçu l’ordre de prendre des mesures contre MissAV par le biais d’une procédure judiciaire. Si tel est le cas, les opérateurs de MissAV auraient toujours le contrôle sur le domaine, leur permettant simplement de le rediriger en supprimant les serveurs de noms « compromis ».
Quoi qu’il en soit, il est clair que MissAV est fermement dans la ligne de mire de FANZA et d’autres ayants droit. Ce n’est donc peut-être pas la dernière mesure coercitive de ce type.
Même le cul est dans le viseur
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« Strike 3 » a déposé un nombre record de poursuites pour piratage en 2024
Tiens, et puisque qu’on parle de ça
La société de divertissement pour adultes Strike 3 Holdings est une fois de plus le défenseur du droit d’auteur le plus prolifique aux États-Unis. La société traque les pirates individuels et les tient pour responsables via des poursuites pour violation du droit d’auteur. L’entreprise est liée à plus de 3 900 poursuites intentées rien qu’en 2024, battant une fois de plus son propre record.
La facilité avec laquelle les adresses IP et les téléchargements BitTorrent peuvent être suivis a créé un terrain fertile pour les poursuites en matière de droits d’auteur.
Cette transparence inhérente a alimenté des milliers de poursuites contre des pirates vidéo présumés, aux États-Unis et dans le monde.
Aux États-Unis, Strike 3 Holdings s’impose comme un acteur incontournable de ce paysage juridique. La société, connue pour ses vidéos de divertissement pour adultes publiées sous les marques « Milfy », « Tushy » et « Vixen », poursuit en justice ceux qui partagent illégalement son contenu.
Poursuites « John Doe » (plainte contre X, c’est le cas de le dire)
Lorsque ces vidéos fuient et sont partagées sur des sites pirates, Strike 3 passe à l’action. Après avoir collecté les adresses IP, il dépose généralement une plainte, demandant une assignation à comparaître pour obtenir les détails de l’abonné. Une fois la cible identifiée, le dossier peut avancer.
Ces poursuites peuvent s’avérer une activité lucrative, surtout lorsque les défendeurs ciblés choisissent de régler rapidement l’action pour quelques milliers de dollars. L’argent vient s’ajouter au facteur dissuasif souvent cité par les titulaires de droits d’auteur comme l’une des principales raisons d’agir.
La pression juridique peut dissuader les pirates accusés et peut-être aussi certains de leurs voisins. Il ne semble pas encore y avoir de pénurie de pirates, même pas dans le marché de niche de Strike 3, comme en témoignent les antécédents de Strike 3.
Plus de 3 900 dossiers déposés en 2024
Il y a plus de dix ans, de nombreux titulaires de droits déployaient cette stratégie devant les tribunaux américains. De nos jours, Strike 3 agit principalement seul, mais cela ne veut pas dire que son activité a diminué.
Depuis 2017, la société pour adultes a déposé plus de 15 000 plaintes contre des pirates présumés. Ces plaintes répétitives ne font presque jamais l’actualité, mais elles continuent de cibler de vraies personnes. De plus, le nombre de cas a également augmenté régulièrement depuis 2020.
Source et plus: https://torrentfreak.com/strike-3-filed-a-record-number-of-piracy-lawsuits-in-2024-250110/
