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Do it yourself Cosmolocalisme : et si on se fabriquait un tracteur, une prothèse, un satellite…

Planifier Épinglé Verrouillé Déplacé Actualités High-Tech
open sourcecosmolocalismealternatif
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    Indigostar PW Addict Seeder I.T Guy Rebelle GNU-Linux User Membre
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    #1

    Refusant un modèle où les produits high-tech, sous brevets, sont chers et impossibles à réparer, ce mouvement s’appuie sur la philosophie de l’open source pour promouvoir des technologies alternatives. Fédérant des collectifs du monde entier, il a déjà permis de produire un satellite, des machines agricoles ou une prothèse de la main.

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    Un des chantiers Tzoumakers, ouvert aux communautés pour concevoir et fabriquer en coopération des outils pour la production agricole à petite échelle. (Nicolas Garnier/Tzoumakers CreativeCommon)

    Quelque part, dans l’espace, navigue une petite merveille de technologie. Ce n’est ni l’ISS, ni le télescope James-Webb, ni même Starlink. QUBIK est, d’un côté, bien plus modeste. Et de l’autre, beaucoup plus ambitieux : ce satellite repose intégralement sur des technologies open source. «Nous voulions que la connaissance de l’espace et l’utilisation de l’espace soient accessibles à tout le genre humain, et pas uniquement aux entreprises ou aux armées, qui protègent jalousement les technologies qu’elles développent», explique Manthos Papamatthaiou, de la Libre Space Foundation. La philosophie de l’open source, ou du «libre», repose sur l’idée que chacun peut utiliser, copier, modifier, un logiciel ou un brevet, parce que celui-ci est librement accessible au public. A l’heure où il est devenu impossible de réparer soi-même un grille-pain connecté, dont le fonctionnement est caché derrière des brevets «propriétaires», l’expérience QUBIK est pensée comme la preuve que des prouesses technologiques sont possibles à partir d’un modèle économique complètement différent.

    Un réseau d’ingénieurs, de sociologues, d’économistes et de citoyens

    Pour comprendre comment ce satellite a pu décoller, il faut descendre des étoiles, mais en emporter un petit bout avec nous pour nommer une idée : le «cosmolocalisme». Cet étendard fédère aujourd’hui aux quatre coins de l’Europe un réseau d’ingénieurs, de sociologues, d’économistes, et de citoyens aux compétences diverses, qui promeuvent ces technologies alternatives.

    Forgé en 1992 par l’environnementaliste Wolfgang Sachs, un disciple du philosophe des techniques Ivan Illich, le cosmolocalisme désigne une manière de relier entre elles des communautés locales par le partage de connaissances sur le mode de l’open source, afin que chacune soit capable de produire ce dont elle a besoin in situ. Ce Wikipédia amélioré du do-it-yourself est une manière de donner une réalité matérielle à l’idée des communs numériques, qui ambitionne de faire revivre les biens communs grâce aux nouvelles technologies.

    L’un des premiers endroits où le cosmolocalisme a atterri est la région de Tzoumerka, une chaîne de montagnes du nord de la Grèce, en Epire du Nord. Il faut suivre une route sinueuse battue par la pluie pendant la moitié de l’année pour arriver au «makerspace rural» du collectif Tzoumakers, planté à flanc de colline. Ce petit atelier est une ancienne salle communale dans laquelle ont été installés meuleuse, presse, poste à souder et imprimante 3D.

    Des agriculteurs locaux s’y réunissent plusieurs fois par mois pour fabriquer ou réparer des outils selon leurs besoins, en utilisant des plans mis à disposition par d’autres communautés, ou en mettant eux-mêmes au point des innovations qu’ils partagent avec le reste du monde. *«Notre mantra est : design global, production locale, *explique Vasilis Niaros, chercheur en transformation urbaine à l’Universitat Oberta de Catalunya et coresponsable de l’espace. Grâce au collectif des Tzoumakers, on ne part pas de zéro pour fabriquer un outil : on utilise un plan qui a été mis sur Internet à disposition de la communauté, mais on l’adapte en fonction des besoins locaux».

    L’Epire du Nord est particulièrement accidentée : les immenses moissonneuses y sont trop maladroites, et les agriculteurs locaux préfèrent des machines plus petites capables de manœuvrer dans des champs exigus et en pente. Surtout, ces dernières sont bien moins onéreuses. Le dernier projet des Tzoumakers est un ensemble d’outils agricoles, de la semence à l’expédition des récoltes, que les agriculteurs pourraient fabriquer à très bas coût : alors que les machines agricoles high-tech se vendent à plusieurs centaines de milliers d’euros, l’idée est ici de recourir aux low-techs, des techniques plus simples, moins chères, plus faciles à produire et à réparer.

    La philosophie des low-techs est elle-même inspirée des thèses du livre la Convivialité (1972), dans lequel Ivan Illich dessinait les contours d’un outil «convivial», c’est-à-dire qui est directement* «au service de la personne […] et non d’un corps de spécialistes»*. Pour le philosophe, cet outil «est générateur d’efficience sans dégrader l’autonomie personnelle, il ne suscite ni esclaves ni maîtres, il élargit le rayon d’action personnel». Dans cette région, l’une des plus pauvres du pays, les Tzoumakers espèrent lever les obstacles économiques qui empêchent les jeunes de se lancer dans l’agriculture, et aider les nouveaux venus à s’outiller.

    «Marxisme à la sauce open source»

    Installé dans un café branché de la capitale régionale, Ioannina, c’est un autre Vasilis, Vasilis Kostakis, qui explique dans un sourire : «C’est au fond une réactualisation du marxisme, à la sauce open source : il s’agit de se réapproprier les moyens de production grâce aux low-techs.» Il y a une trentaine d’années, l’économiste était sur les bancs de l’école avec le premier Vasilis ; Kostakis est aujourd’hui la figure de proue du développement du cosmolocalisme en Grèce, et sans doute aussi en Europe : professeur à l’université polytechnique de Tallinn (Estonie) et chercheur à Harvard (Etats-Unis), le quarantenaire en pull à capuche et au sourire candide anime toute la communauté de chercheurs du secteur.

    Il coordonne le P2P Lab, un collectif qui étudie et fédère les pratiques technologiques open source pour penser une autre trajectoire technique que le modèle tout high-tech, dont le collectif dénonce l’impact social et environnemental. «Si on veut changer un système, il faut proposer des alternatives ; le cosmolocalisme en propose, dans les marges du monde existant, expose Vasilis Kostakis. On essaie, ici, de faire advenir des premiers exemples d’utopies réelles pour dire : “On sait ce dont on ne veut pas, et on sait aussi ce dont on veut”.»

    Les efforts des chercheurs ne se limitent pas à bricoler en commun des bêches et des charrues pour le simple plaisir de faire des low-techs (Vasilis Kostakis préfère d’un autre côté parler de «mid-techs». Les exemples de ces créations hybrides sont nombreux : au-delà du satellite on peut citer la prothèse de main d’Open Bionics, dont la production coûte près de dix fois moins cher qu’une prothèse high-tech standard et peut être fabriquée grâce à une imprimante 3D et des plans open source. Vasilis Kostakis se prend à rêver à un «vaccin cosmolocal» contre le Covid, qui pourrait voir le jour si les brevets des vaccins étaient levés (ce fut une demande pressante aux premières heures de la pandémie) et si des makerspaces comme ceux de Tzoumakers étaient disséminés à travers le monde.

    Pour l’heure, les graines de cosmolocalisme ont été disséminées en Europe. Les Grecs du P2P Lab sont, certes, en collaboration avec le groupe Farm Hack aux Etats-Unis, mais ils ont surtout visité à plusieurs reprises le mouvement de l’Atelier paysan en France, qui a mis au point plus d’un millier de brevets de machines agricoles, et sont en lien avec les makerspaces de Barcelone, «la Mecque des low-techs». Mais c’est un pays plus improbable qui accueille la diaspora cosmolocale : l’Estonie, le plus nordique des Etats baltes.

    Dans la petite ville universitaire de Tartu, à deux heures de la capitale, on trouve un makerspace animé par l’esprit du P2P Lab. On y croise Madis Vasser, ingénieur informatique, membre des Verts estoniens, qui a travaillé avec Vasilis Kostakis, et porte aujourd’hui une grande ambition : «J’aimerais créer une sorte de parc d’attractions pour les mid-techs. Parce que pour faire advenir un changement, on a besoin d’endroits où chacun peut tester, construire, réparer, recevoir un coup de main quand il ne sait pas faire, apprendre à utiliser les ressources open source d’Internet…»

    «Internet est un champ de bataille»

    Du foisonnement de ces initiatives à une diffusion mondiale du cosmolocalisme, la route est longue. Mais si le succès international est atteint, ce ne sera pas sous la forme d’une multinationale, espèrent ses partisans. A la logique de croissance («scaling up») qu’ils dénoncent, ils préfèrent un modèle de diffusion *(«scaling wide»), *mieux à même de s’adapter aux besoins locaux. «De par son passé soviétique douloureux, l’Estonie est allergique à l’idée de “communs” : il faut trouver un vocabulaire qui saura parler aux Estoniens. Farm Hack, pour répondre à la logique plus individualiste des Etats-Unis, est structuré en “réseau”, et non pas en “coopérative”», fait remarquer Vasilis Kostakis.

    Dans le champ universitaire, qui s’intéresse de plus en plus au sujet, une question nourrit particulièrement les débats : le cosmolocalisme est-il une mode pour geeks en quête d’éthique ou a-t-il un véritable potentiel transformateur ? La pratique est indissociablement liée à un usage d’Internet, source de pollution, espace de surveillance, et manne financière des géants du secteur. Mais Vasilis Kostakis préfère apporter de la nuance : «Certes, Internet est né d’un projet porté par les militaires. Mais il a ensuite été développé par les scientifiques qui voulaient partager le savoir. Puis il a été repris par les hackers ; puis par les entreprises qui ont voulu en tirer du profit. Internet n’est pas une seule de ces choses : c’est un champ de bataille, et c’est à nous d’y défendre la liberté des savoirs.» La guerre du cosmos est déclarée.

    Source : liberation.fr

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    Pluton9
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    #2

    Ça, ça me parle! Je fais parti d’un collectif comme décrit. On répare tout ou on fabrique à moindre coup. C’est un collectif formé de cellules qui ne travaillent qu’en local, mais qui mettent sur le commun les trouvailles et améliorations. Certains des plus gros partages viennent directement du MIT et certains groupes “travaillent” en collaboration avec la NASA dans l’esprit du “donnant-donnant”. C’est bien plus étendu que ce que l’article entend. On peut, sans doute, inscrire Linux dans cet esprit là. En fait, tout partage, entre-aide ou coopération non financière est dans cet esprit là.

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