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    Le français Sodern annonce la mise sur le marché d’Astradia, un système de navigation insensible au brouillage

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    Généralement, les systèmes de navigation des aéronefs et des navires reposent sur des dispositifs de géolocalisation par satellite [GPS], dont les signaux sont susceptibles d’être brouillés par des moyens de guerre électronique déployés dans les environnements contestés. Un moyen de s’en prémunir consiste à utiliser une centrale inertielle. Seulement, au fil du temps, sa précision tend à se dégrader… D’où la nécessité de la « recaler ».

    En 2016, pour pallier ces inconvénients, la Direction générale de l’armement [DGA] lança le projet « VISION », confié à Safran Electronics & Defense et à Sodern, la filiale d’ArianeGroup spécialisée dans l’instrumentation spatiale.

    L’idée était alors d’associer une centrale de navigation inertielle à un viseur stellaire [ou viseur d’étoiles], dont le missile balistique mer-sol stratégique M-51 est équipé.

    Un viseur stellaire mesure les coordonnées d’une ou plusieurs étoiles, puis les transmet à un calculateur pour déterminer avec une extrême précision [de l’ordre de la seconde d’arc, soit 0,000277778 degré] une position ou une trajectoire, par comparaison avec les éphémérides des corps célestes enregistrées dans une base de données. Aussi, sur terre, un tel instrument ne peut fonctionner que pendant la nuit [et par temps clair].

    D’où l’ambition du projet Vision : faire en sorte de disposer d’un viseur stellaire diurne.

    Après trois ans de recherches, des essais réalisés au Pic du Midi [Pyrénées] suggérèrent que Sodern avait trouvé une solution. Plus tard, l’Agence de l’innovation de défense [AID] expliqua que cette dernière reposait sur des « traitements d’images » et des « technologies innovantes » permettant de « détecter et d’identifier des étoiles pendant le jour »… et donc de « fournir une mesure corrigeant la position de la centrale inertielle, et cela même en pleine journée ».

    La seconde phase des essais effectués avec un démonstrateur furent « couronnés de succès », selon l’AID. Et d’annoncer qu’un avant-projet « d’équipement embarquable à bord d’aéronefs » allait être lancé.

    Quoi qu’il en soit, les travaux réalisés dans le cadre du projet VISION portent leurs fruits. L’an passé, à l’occasion du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory, Sodern avait dévoilé une « solution de visée diurne » qui, capable de « trouver et de pointer automatiquement le meilleur champ pour repérer les étoiles », pouvait être mise en œuvre par un véhicule blindé.

    « Connaître la position exacte du véhicule même en zone brouillée est de plus en plus demandé par nos clients, non seulement pour la navigation mais aussi pour le tir au-delà de la vue directe [missiles TAVD] ou le guidage de tir d’artillerie », avait commenté un cadre d’Arquus.

    Ce 27 mai, Sodern est allé plus loin en annonçant le début de la commercialisation d’Astradia, un « viseur céleste endoatmosphérique » qui, associé à une « centrale inertielle », est en mesure de fournir, de jour comme de nuit, une « mesure d’attitude afin de garantir une information de géolocalisation embarquée précise, robuste et fiable ».

    « Ce viseur de haute performance est donc autonome, non tributaire de signaux de radionavigation et vise à contrer la dérive naturelle des centrales inertielles », rappelle Sodern, avant de préciser que cet instrument présente aussi l’avantage de « n’émettre aucune onde qui rendrait » son « porteur détectable ».

    Compact [176 mm x 185 mm x 207 mm] et relativement léger [moins de 3 kg], Astradia a été conçu « pour s’intégrer facilement à tous types de porteurs aéronautiques », y compris les « drones et les avions de surveillance », souligne Sodern.

    Cet instrument a une capacité de pointage de quelques secondes d’arc, équivalent à 1 mètre pour une distance de 70 km. « Cette fonctionnalité très utile pour l’alignement et le recalage des systèmes de navigation inertiels ouvre aussi la porte à de futures autres applications particulièrement exigeantes en pointage », explique l’industriel.

    Et d’insister : « Chaque seconde et sans interruption, de jour comme de nuit, ce capteur délivre des mesures à l’aéronef avec une capacité opérationnelle à tout endroit sur Terre, y compris sur les océans, et sans aucune servitude de mise à jour de cartes pour exécuter sa mission ».

    « Nous sommes fiers de concevoir des technologies duales, qui exigent à la fois précision et robustesse pour répondre à un besoin spécifique des armées et une conception industrielle pour une
    meilleure optimisation des coûts. Astradia en est un très bon exemple et intéressera aussi bien des porteurs militaires que des avions civils », fait valoir Sandra Feilles, la responsable de l’innovation chez Sodern.

    Commercialisé à partir de juin prochain, le viseur d’étoiles diurne Astradia sera proposé au prix de 250 000 euros.

    Source: https://www.opex360.com/2025/05/27/le-francais-sodern-annonce-la-mise-sur-le-marche-dastradia-un-systeme-de-navigation-insensible-au-brouillage/

    Si au moins ça peut éviter de rater les cibles…

  • Des images étonnantes montrent une "collision cosmique"

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    @Psyckofox ça a l’air de bloquer pour certains et pas d’autres…
    La France n’est pas pareil pour tout le monde on dirait 😂

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    @duJambon a dit dans Pourquoi la Chine veut bâtir un superordinateur d’un genre nouveau dans l’espace :

    Construire ce genre de structure en orbite plutôt que sur notre planète pourrait, de manière contre-intuitive, s’avérer plus économe en ressources.

    Mais qu’est-ce que cette schtroumpferie ?
    c’est vrai que d’envoyer une fusée pour une poignée de cartes graph destinées à du calcul + l’alim + la com c’est peau de zob en ressources.
    ça, d’autant qu’on en veut dans l’espace.

    Je reste circonspect quand au côté dégagement thermique du système dans l’espace. Ces bêtes chauffent bien et l’échange thermique avec le vide est très limité.

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    K2-18B, signes de vie finalement pas si “prometteurs”

    La découverte de signes potentiels d’une activité biologique hors du système solaire, annoncée en avril par une équipe américano-britannique, est remise en cause par de nouvelles études.

    Grâce au télescope James Webb, ils affirmaient avoir détecté dans son atmosphère des signes de composés chimiques longtemps considérés comme des “biosignatures” d’une possible vie extra-terrestre. Du sulfure de diméthyle (DMS) et du disulfure de diméthyle (DMDS), qui, sur Terre, sont uniquement produits par des organismes vivants - principalement du phytoplancton.

    “Je pense que c’est le cas le plus proche d’une caractéristique que nous pouvons attribuer à la vie”, assurait à la presse Nikku Madhusudhan, astrophysicien à l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude. Tout en soulignant que d’autres observations étaient nécessaires.

    En 2023, James Webb avait déjà détecté la présence de méthane et de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de K2-18b. Une première pour une exoplanète située dans la “zone habitable”, c’est-à-dire ni trop près, ni trop loin de son étoile pour que puisse y exister un ingrédient essentiel à la vie: de l’eau à l’état liquide.

    Si les signes étaient cette fois beaucoup plus nets, ils restaient cependant bien au-dessous du seuil de signification statistique considéré comme crucial par les scientifiques pour valider une découverte.

    Dès la publication de l’étude, des astronomes avaient émis des doutes. Et de récents travaux - qui n’ont pas été encore revus par des pairs - les ont renforcés.

    Deux anciens étudiants de M. Madhusudhan, Luis Welbanks de l’Université d’Etat d’Arizona et Matthew Nixon de l’Université du Maryland, font partie des chercheurs qui ont réexaminé les données.

    En utilisant d’autres modèles statistiques, “les affirmations sur la détection potentielle d’une biosignature s’évaporent”, écrivent-ils dans une étude préliminaire publiée le mois dernier.

    Ils ont élargi le nombre de produits chimiques possibles pouvant expliquer les signaux détectés par James Webb à 90, contre 20 dans l’étude originale.

    Plus de 50 ont donné un “résultat”. “Lorsque vous détectez tout, est-ce que vous détectez réellement quelque chose ?”, s’interroge M. Nixon auprès de l’AFP.

    Sans exclure que l’atmosphère de K2-18b puisse contenir du DMS, les deux chercheurs jugent que d’autres observations sont nécessaires.

    Source et plus: https://www.7sur7.be/sciences/y-a-t-il-de-la-vie-sur-une-exoplanete-la-decouverte-de-signes-de-vie-extraterrestre-remise-en-cause~a191b747/

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    Voilà le grand jour est arrivé, Calvin, grand goinfre qu’il est, va nous faire un petit coucou dans notre planète (merde on est foutu 😥)

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    Nos arrières petits enfants joueront en faisant “pfff” avec les voiturettes et “vroum vroum” avec les fusées…
    Tant qu’ils entendront le “cui-cui” des oiseaux, rien ne sera tout à fait perdu 🙄 😁

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    Y’aura peut être des tardigrades dedans, va savoir 😁

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    @Raccoon a dit dans Le record du nombre de fusées lancées en 24h a été (largement) battu et ça n’est pas qu’une bonne nouvelle :

    C’est le propre de l’humain de saloper et de semer des déchets partout où ça lui est possible.

    Sapiens est doué pour conquérir, pas pour gérer…

  • Dans la jungle du home-cinéma

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    Ajout d’une section: Longueur des câbles et HDMI AOC

    Il existe maintenant des câbles avec conversion du signal électrique en fibre optique dénommés HDMI AOC, rien à voir avec du rouge ou un camembert, AOC signifie dans ce cas-là: Câble Optique Actif

    Voir le premier post du topic pour plus d’informations.

    Nouveau remaniement, pour supprimer les obsolescences et autres maladresses.
    Rajout de considérations sur les enceintes à réflexion atmos, de la disposition des enceintes dolby et dts en 13.2 (ou moins).

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    Capables de graver des transistors sur des composants avec une finesse de quelques nanomètres, les machines d’ASML sont les plus avancées pour la fabrication des semi-conducteurs. Elles assurent à cette société néerlandaise une domination mondiale sur ce secteur stratégique.

    La machine est grande comme un bus et coûte 380 millions d’euros pièce : « High NA EUV » renferme le nec plus ultra de la technologie. Elle peut graver des composants dont la taille se mesure en nanomètres, soit quelques milliardièmes d’un mètre.

    Derrière ce savoir-faire, se cache une entreprise : ASML. Cette société néerlandaise conçoit des appareils utilisés pour la fabrication des semi-conducteurs. Ses clients ? Intel, AMD ou encore TSMC, le plus grand fondeur au monde, qui produit notamment les puces de Nvidia.

    C’est peu dire qu’ASML dispose d’une technologie stratégique : les semi-conducteurs sont au coeur des puces électroniques, qui sont le cerveau de tous les appareils électroniques.
    Un quasi-monopole mondial

    Les plus grandes entreprises de la tech mondiale ou du secteur de la défense en ont besoin pour faire fonctionner les smartphones, les ordinateurs ou même des missiles.

    Comment fonctionnent les machines d’ASML ? Pourquoi l’entreprise bénéficie-t-elle d’un quasi-monopole mondial ? Quels pays préparent leur riposte ? Explications dans notre décryptage vidéo.

    Source et vidéo : lesechos.fr

  • Un équipage chinois s'envole pour la station Tiangong

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    Chine : décollage réussi des trois taïkonautes de la mission Shenzhou-20

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    Vidéo et plus: https://fr.euronews.com/next/2025/04/24/chine-decollage-reussi-des-trois-astronautes-de-la-mission-shenzhou-20

  • L’odyssée des chiffres [Arte]

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    La narration est très bonne ce qui me motive à poursuivre le visionnage. Merci du partage @Aurel

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    Des deux lunes martiennes, Phobos retient davantage l’attention, notamment comme une possible étape pour des missions habitées vers Mars. Plus grande que Deimos, avec un rayon de 11 km, Phobos est plus proche de la surface martienne, à un peu plus de 9 000 km.

    En revanche, Déimos est beaucoup plus petite, avec un rayon de 6 km, et bien plus éloignée, à plus de 23 000 km de la surface. Elle est si petite qu’à la surface de Mars, Déimos apparaîtrait à peine aussi brillante dans le ciel nocturne que Vénus vue de la Terre.

    Mais qui n’aime pas les histoires d’outsiders ? Les scientifiques ont imaginé toutes sortes d’utilisations pour Deimos, notamment l’utilisation de ses sables pour l’aérofreinage de grandes missions vers Mars et le retour d’échantillons de la minuscule lune. Alors peut-être que Deimos finira par faire son temps.

    Nous avons récemment obtenu l’une de nos plus belles vues de la minuscule lune à ce jour lorsqu’une mission européenne nommée Hera, en route vers l’astéroïde Didymos, a survolé le système martien pour bénéficier d’une assistance gravitationnelle. Lors de ce transit, la sonde s’est approchée à seulement 300 km de Deimos. Sa caméra de cadrage d’astéroïde a capturé cette magnifique image, certes artificiellement colorée, mais ne boudons pas notre plaisir.

    Quoi qu’il en soit, c’est un aperçu rare de l’une des plus petites lunes connues du système solaire, et je pense que c’est spectaculaire.

    Source: https://arstechnica.com/space/2025/04/tuesday-telescope-hera-today-gone-to-deimos/

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    Aboutissement de plus de 30 ans de travail, l’Agence spatiale européenne (ESA) lance lundi vers l’ISS un ensemble d’horloges atomiques afin d’y mesurer le temps avec une très haute précision et tester la théorie de la relativité générale.

    Grâce à cette mission, les scientifiques vont pouvoir “mesurer l’effet de l’altitude sur l’écoulement du temps”, résume Didier Massonnet, chef du projet PHARAO au Centre national d’études spatiales français (CNES).

    Depuis 1915, grâce à la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein, il a été démontré que le temps n’est pas le même partout: il ralentit à proximité d’un objet massif, au point de s’arrêter au bord d’un trou noir, par exemple.

    Sur Terre, le temps passe plus vite au sommet de la tour Eiffel qu’à sa base, mais cet “effet Einstein” est infinitésimal. Il devient en revanche perceptible quand on s’éloigne dans l’espace.

    Corriger le décalage gravitationnel

    Les systèmes de positionnement par satellite, comme GPS ou Galileo, sont obligés d’en tenir compte pour donner une position avec précision. En orbite à 20’000 kilomètres d’altitude, leurs horloges atomiques avancent de 40 microsecondes chaque jour par rapport à celles positionnées sur Terre.

    L’objectif est d’améliorer la mesure de ce “décalage gravitationnel” de deux décimales, pour atteindre une précision d’“un millionième”, explique Didier Massonnet.

    L’ensemble ACES, pour Atomic Clock Ensemble in Space, composé de deux horloges atomiques, sera lancé lundi avec une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis Cap Canaveral en Floride pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS), à 400 kilomètres d’altitude. Là, un bras robotique positionnera ACES à l’extérieur de la station sur le module Colombus: il y restera 30 mois pour collecter les données des horloges.

    La vibration de l’atome de césium

    La première horloge, PHARAO, en sera le cœur battant. A l’intérieur d’un tube à ultravide, des atomes de césium seront refroidis par laser à une température proche du zéro absolu – dont la température est de -273° C. Immobilisés par le froid et en situation d’impesanteur, leurs vibrations à une fréquence particulière seront comptées avec davantage de précision que sur Terre.

    La Suisse a fourni la seconde horloge atomique de cette mission: le SHM, pour Space Hydrogen Maser, a été développé et construit dans notre pays par Safran Time Technologies. Ce dispositif est un maser qui utilise des atomes d’hydrogènes pour donner l’heure.

    PHARAO ne dérivera que d’une seconde tous les 300 millions d’années
    Centre national d’études spatiales français (CNES)

    Quel est le rapport de ces atomes avec la mesure du temps? La seconde – l’unité de temps – a longtemps été définie comme une fraction de la rotation de la Terre, soit 1/86’400ᵉ d’un jour solaire moyen. Mais notre planète ne tourne pas régulièrement. Contrairement au “tic-tac” d’un atome.

    Depuis 1967, la seconde correspond officiellement à 9’192’631’770 périodes d’une onde électromagnétique émise par un atome de Césium 133 qui change d’état d’énergie (lire encadré).

    Couplée au SHM, PHARAO donnera le temps avec une exactitude et une stabilité exceptionnelles. Elle ne dérivera que d’une seconde tous les 300 millions d’années, soit une exactitude de 10−16. Dans une vidéo, le CNES ajoute encore: “Si l’horloge PHARAO avait existé au moment du Big Bang [il y a 13,8 milliards d’années], elle aurait dérivé de moins d’une minute depuis le début du temps!”

    Un “long voyage”

    “Partir d’un concept d’horloge atomique, aller en orbite, pouvoir maintenir le standard de la seconde sur l’ISS et le partager avec des horloges atomiques partout sur Terre” s’est avéré être un projet “technologiquement très difficile et délicat”, a souligné lors d’une conférence de presse Simon Weinberg, responsable britannique du projet ACES à l’ESA.

    Ce “long voyage”, qui a débuté “il y a 32 ans”, a connu de nombreuses péripéties et difficultés. De la miniaturisation et l’adaptation à l’environnement spatial de l’horloge atomique, dont le modèle original “occupe une pièce entière” à l’Observatoire de Paris, jusqu’à la conception d’un lien micro-ondes suffisamment précis pour transmettre le temps de PHARAO de façon fiable sur Terre.

    Au sol, neuf terminaux dans le monde – en Europe, au Japon et aux Etats-Unis – vont le comparer au temps mesuré par leurs propres horloges.

    “Les différences vont être analysées pour déterminer si le résultat est en accord avec les prédictions de la théorie de la relativité”, a expliqué à la presse Philippe Laurent, responsable des activités ACES/PHARAO à l’Observatoire de Paris.

    Dans le cas inverse, “une nouvelle fenêtre s’ouvrira dans le monde de la physique”. Qui devra effectuer des ajustements pour faire coïncider les équations d’Einstein avec les observations.

    Et peut-être avancer dans la quête du Graal de la physique contemporaine: réconcilier la relativité générale, qui explique le fonctionnement de l’Univers, et la physique quantique, qui régit l’infiniment petit. Deux théories qui fonctionnent remarquablement bien… mais sont jusqu’à présent incompatibles.

    Source: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2025/article/horloges-atomiques-dans-l-espace-test-inedit-de-la-theorie-d-einstein-28858825.html

    En 1967, les scientifiques définissent la seconde comme correspondant à 9’192’0631’770 oscillations d’un atome de césium 133 qui change d’état d’énergie.

    Les années 2000, ont vu l’apparition d’une nouvelle génération d’horloges dites optiques, 100 fois plus précises que les horloges atomiques. Une horloge optique compte les oscillations des ondes électromagnétiques.

    Cette avancée devrait aboutir dans les prochaines années à une nouvelle définition de la seconde.

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    Petite remarque concernant l’utilisation de chatgpt dans l’article ci-dessus

    Si vous me connaissez un peu, vous savez que je considère que l’I.A. est un terme usurpé et que les systèmes à langage prédictifs sont bêtes comme leurs pieds.

    Je n’ai pas changé d’avis, ces systèmes sont des outils, et comme tous les outils, ils nécessitent une bonne connaissance de leur fonctionnement pour un maniement correct et un résultat juste.

    Je n’ai pas demandé à chatgpt de me faire un graphique par années des astronautes passés en orbite, je lui ai demandé de faire un graphique (ce qu’il sait apparemment faire) à partir de données correctes que je lui ai fourni, ou plutôt celle de la FAA, prises sur LEUR site et pas chez n’importe qui dans le cloud. Grosse nuance…

    A bon entendeur. 🙂

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    La nature se décide enfin à réguler la population mondiale! c’est pas trop tôt.

    Moi je suis plutôt pâtes, fils d’italien on se refait pas! :ahah:

  • L'histoire d'internet selon Ars Technica

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    et dire que j’ai travaillé avec ces bandes de telex 😉 😉

    j’étais tellement jeune 19 ans à peine Nom de diou

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    @duJambon a dit dans Katy Perry à effectué un bref voyage dans l’espace à bord d’un vol 100% féminin :

    “afin de l’inciter à ne jamais fixer de limites à ses rêves”.

    Ho que c’est touchant

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    Le Titanic dans la ville portuaire britannique de Southampton. / Le scan 3D du navire. © Pictures from History/Universal / National Geographic Channel

    Une analyse détaillée du Titanic a fourni de nouvelles informations sur les dernières heures du paquebot, rapporte aujourd’hui la BBC.

    15 avril 1912: le Titanic sombre dans l’Atlantique après avoir percuté un iceberg et finit à 3.821 mètres de profondeur, à 650 km au sud-est de Terre-Neuve. Près de 1.500 personnes trouvent la mort.

    Plus d’un siècle plus tard, un scan 3D du navire montre la violence avec laquelle le navire s’est brisé en deux et confirme les témoignages des passagers selon lesquels l’équipage a travaillé jusqu’au bout pour maintenir les lumières du navire allumées afin de permettre l’évacuation en toute sécurité des voyageurs.

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    Extrait de “Titanic: The Digital Resurrection”. © National Geographic Channel

    Une nouvelle simulation informatique montre ainsi que des trous dans la coque, de la taille d’une feuille de papier A4, représentent la cause du naufrage du navire, dit “insubmersible” à l’époque. “Le Titanic est le dernier témoin vivant de la catastrophe, et il a encore des histoires à raconter”, a déclaré Parks Stephenson, analyste du Titanic.

    Comment le scan a-t-il été réalisé?

    L’épave a été scannée à l’aide de robots sous-marins. Au vu de sa taille gigantesque et de sa localisation dans des eaux sombres et profondes, l’exploration ne fournit que des images instantanées.

    Plus de 700.000 photographies, prises sous tous les angles, ont ainsi dû être réalisées, puis analysées pour créer ce “jumeau numérique”, dévoilé en 2023. Pour la première fois, les experts disposent d’une image complète du Titanic.

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    Extrait de “Titanic: The Digital Resurrection”. © National Geographic Channel

    Le scan a été réalisé dans le cadre d’un nouveau documentaire de la chaîne de télévision National Geographic, “Titanic: The Digital Resurrection”. Un bijou de technologie qui permet d’étudier le navire sous un nouvel angle, explique Stephenson: “C’est comme une scène de crime: il faut examiner les preuves dans le contexte du site.” Il était donc nécessaire, selon le spécialiste, de cartographier l’ensemble de l’épave.

    Dans un article publié sur X, Stephenson qualifie la technologie utilisée de “futur de l’exploration en eaux profondes” et affirme que le Titanic a motivé les investisseurs à injecter de l’argent dans la recherche, permettant à ce scan de haute précision de voir le jour.

    Témoins oculaires

    Grâce au scan 3D, certaines déclarations de témoins oculaires ont pu être corroborées pour la première fois par des preuves solides. Les images montrent des détails, notamment un hublot qui a été probablement brisé par l’iceberg. Or les survivants avaient déjà déclaré que de la glace était entrée dans les cabines de certaines personnes lors de la collision.

    “Ils ont gardé les lumières allumées jusqu’à la fin, donnant à l’équipage le temps de mettre à l’eau les canots de sauvetage en toute sécurité.”
    Parks Stephenson

    D’autres passagers ont rapporté que les lumières étaient toujours allumées lorsque le navire a disparu sous l’eau. Sur ce point, la réplique numérique du Titanic montre que certaines des chaudières sont comme repliées vers l’intérieur, ce qui indique qu’elles étaient encore en fonctionnement lorsqu’elles ont été inondées. Une clapet ouvert a également été retrouvé sur le toit du pont arrière. Cela montre que de la vapeur circulait encore dans le système électrique au moment du naufrage.

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    Des survivants du Titanic dans un canot de sauvetage, le 15 avril 1912. © Universal Images Group via Getty

    Il semble que cela est lié au fait qu’une équipe d’ingénieurs soit restée sur place pour alimenter les fours au charbon, afin de maintenir les lumières allumées. Toute l’équipe est morte dans la catastrophe, mais leurs actions héroïques ont sauvé de nombreuses vies, précise Stephenson. Au total, 706 personnes ont réussi à survivre au naufrage, ou plus précisément près de 500 passagers et plus de 200 membres d’équipage.

    “Ils ont gardé les lumières allumées jusqu’à la fin afin que l’équipage ait le temps de lancer les canots de sauvetage en toute sécurité avec un peu de lumière plutôt que dans l’obscurité absolue”, a-t-il déclaré à la BBC.

    Simulation

    Une nouvelle simulation a également permis de mieux comprendre le naufrage de ce qui était à l’époque le plus grand navire de croisière du monde.

    “Nous avons utilisé des algorithmes avancés, des modèles informatiques et des superordinateurs pour reconstituer le naufrage du Titanic”, a déclaré le professeur Jeom-Kee Paik de l’University College London, qui a dirigé la recherche.

    La simulation montre que même si le navire n’a touché que légèrement l’iceberg, la collision a laissé une série de trous dans une bande étroite mais longue à travers sa coque.

    “Insubmersible”

    Le Titanic devait être insubmersible et conçu de manière à ce que le navire reste à flot même si quatre de ses compartiments étanches étaient inondés. Malheureusement, les dégâts causés par l’iceberg ont touché six compartiments, atteste la nouvelle simulation.

    “Ce qui a scellé le sort du Titanic ne tient qu’à de minuscules trous de la taille d’une feuille de papier”, a déclaré Simon Benson, maître de conférences en architecture navale à l’Université de Newcastle.

    “Le problème, c’est que ces petits trous sont répartis sur une grande partie du navire, de sorte que l’eau s’est infiltrée, lentement mais sûrement. Ces compartiments ont été inondés et finalement, le Titanic a coulé.”

    Malheureusement, les dégâts ne sont pas bien visibles sur le scan, car la partie inférieure de la proue est cachée sous les sédiments. Les images fournissent de nouveaux indices sur cette froide nuit d’avril 1912, mais il faudra des années avant que les experts aient examiné en détail tous les détails de la réplique. “À chaque fois, le Titanic nous laisse sur notre faim”, conclut Stephenson.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/un-scan-3d-du-titanic-revele-en-detail-les-derniers-moments-du-navire-collision-lumieres-restees-allumees-etc~a8c97ed8/