Actualités High-Tech

1.8k Sujets 9.3k Messages
  • 1 Votes
    2 Messages
    85 Vues

    Merde, est-ce que mon pote va payer 3€ de plus :bleh:

  • 2 Votes
    3 Messages
    119 Vues

    Ils sont vraiment partout ces salopards, et ça ose essayer de donner l’exemple

  • 1 Votes
    4 Messages
    169 Vues
    Google Bard se voit dotée de nouvelles fonctionnalités de codage !

    Très attendu dans l’univers technologique, Bard est toujours en phase de test auprès d’un groupe de confiance sélectionné par Google. Récemment, cette dernière a ajouté des fonctionnalités de codage capable de générer du code et de corriger des bugs. L’objectif selon la firme américaine est d’aider les développeurs et les particuliers à travailler plus facilement sur leurs projets informatiques.

    Google apporte une mise à jour à son chatbot Bard AI afin d’aider les développeurs dans leurs activités d’écriture et de débogage de code. Cependant, il convient d’indiquer qu’il ne s’agit pas d’une grande nouveauté dans la mesure où cette fonctionnalité est déjà présente dans ChatGPT et Bing AI. La firme de Mountain View indique toutefois que c’est « l’une des principales demandes » formulées par les utilisateurs depuis l’ouverture de l’accès le mois dernier. Désormais, Google Bard est en mesure de générer du code, de déboguer du code existant, d’expliquer des lignes de code et même d’écrire des fonctions spécifiques pour Google Sheet.

    Dans un article de blog, Paige Bailey, chef de produit de groupe pour Google Research explique que cette nouvelle technologie est développée dans « plus de 20 langages de programmation, dont C++, Go, Java, Javascript, Python et Typescript. » Grâce à ce potentiel impressionnant, vous pouvez demander à Bard d’expliquer des extraits de code ou d’expliquer du code dans les référentiels GitHub. Tout ceci se déroule de la même manière que l’outil GitHub de Microsoft implémente un assistant de type ChatGPT avec Copilot. Par ailleurs, le chatbot Bard sera en mesure de déboguer son propre code, s’il se rend compte qu’il a fait des erreurs.

    Source et plus: https://www.fredzone.org/google-bard-nouvelles-fonctionnalites-de-codage-rcp345

  • Un drone gonflable et préhensile

    1
    0 Votes
    1 Messages
    51 Vues

    Avec sa structure gonflable, ce drone peut rebondir sur les obstacles et se protéger lors des chutes.

    Ceux qui ont déjà manœuvré des drones à quatre propulseurs le savent, il n’est jamais facile d’éviter les obstacles comme les murs ou encore les branches d’arbres. Parfois, l’appareil peut même être abîmé à cause du choc. Pour éviter cela, des scientifiques ont développé un drone expérimental avec une structure gonflable.

    Le nouveau drone expérimental porte le nom de SoBar pour « soft-bodied aerial robot », et il a été créé par des chercheurs de l’Arizona State University. Selon les explications, son design permet à l’engin de rebondir sur les obstacles sans faire de dégâts. Il peut aussi s’écraser sur des surfaces horizontales sans subir de dommages.

    6bc407f8-9870-4fe3-89d5-ce4732bda797-image.png

    En plus de sa capacité à se protéger des chocs, ses concepteurs ont également eu l’idée d’installer un dispositif de préhension sur la partie inférieure du drone. Ainsi, l’appareil est capable de se percher sur un objet en hauteur comme une branche d’arbre et économiser de l’énergie.

    D’après ce qu’on sait sur le drone SoBar, ses composants électroniques sont tous rigides comme ceux des drones standards. Toutefois, il possède une armature étanche en tissu de nylon enduit de polyuréthane très résistant qui est gonflable. Les scientifiques expliquent que ce design a été inspiré par les os creux à parois minces des oiseaux.

    Au niveau de chaque propulseur, le bras porteur dépasse pour permettre à l’armature d’entrer en contact avec l’obstacle avant le propulseur lui-même.

    En ce qui concerne le dispositif de préhension, il s’active lorsqu’il est fortement poussé contre un objet comme une branche. Initialement plats, des ressorts se détendent et permettent de s’accrocher à l’objet. Le dispositif ne nécessite aucune énergie électrique pour rester en position plate ou en position accrochée. Lorsqu’il est temps de décoller, des actuateurs intégrés gonflent et rendent dures les manches du dispositif de préhension. Les ressorts retournent alors à leur position plate.

    D’après les chercheurs, 3 millisecondes suffisent au dispositif pour s’accrocher à un objet, et il lui faut moins de 3 secondes pour se libérer.

    Les concepteurs du SoBAr espèrent que leur technologie pourra éventuellement être appliquée dans des domaines comme le sauvetage. Sur les sites où il y a eu des catastrophes, les drones doivent en effet naviguer entre des obstacles et le risque de collision est assez élevé.

    Pour le professeur associé Wenlong Zhang, auteur principal de l’étude, les drones doivent interagir physiquement avec leur environnement pour accomplir une variété de tâches. La structure molle du SoBar absorbe les impacts pour assurer la résistance aux collisions, mais de plus, elle offre la souplesse nécessaire pour les manœuvres dynamiques telles que le perchage.

    Un article décrivant l’étude a été récemment publié dans la revue Soft Robotics.

    736f4023-195c-466f-a641-aad5648761a1-image.png
    Le cadre gonflable du SoBar ne pèse que 10 grammes, par rapport au cadre rigide de 120 grammes du drone DJI F450 dont il est inspiré Université de l’État d’Arizona

    Sources: https://www.fredzone.org/structure-gonflable-drone-rebondir-obstacles-se-proteger-chutes-ard267
    et: https://newatlas.com/drones/sobar-inflatable-drone/

  • 0 Votes
    2 Messages
    120 Vues

    la question importante, est ce qu’il est woke comme les autres ou pas ?

    [link removed]/2023/02/23/etats-unis-wokisme-joe-biden-signe-un-decret-obligeant-les-intelligences-artificielles-a-avoir-une-ideologie-woke/

  • 0 Votes
    5 Messages
    103 Vues

    Déjà pouvoir demander de l’aide plus rapidement pour les besoins vitaux et élémentaires (même à distance), c’est un grand progrès.

    Le prix n’est pas encore communiqué, c’est compatible avec tous les systèmes d’exploitation, mais il ne semble pas y avoir d’appli dédiée pour le moment.

    Gros point noir pour ce premier modèle, l’autonomie de 5 heures et le temps de recharge de 2 heures.

    Pour la disponibilité, c’est encore la liste d’attente.

    Plus de détails ici: https://www.augmental.tech/

  • 2 Votes
    9 Messages
    201 Vues

    @mekas Tout à fait, pour lutter contre la dictature de l’impératrice d’Isher et ses sbires 🙂

  • 0 Votes
    2 Messages
    144 Vues

    @Indigostar a dit dans Ciel à nouveau dégagé pour Starlink en France :

    a parabole serait vendue à perte sur le marché français. Il est actuellement fixé à 300 euros contre plus de 1 000 dollars (940 euros) de prix de revient

    CA pue l’espionnage tout ça, y’aurait de la petite backdoor là-dedans que ça m’étonnerait pas

    Selon Reuters, la NSA a récemment modifié sa politique liée à l’implémentation de backdoors dans les technologies américaines. Ce changement fait suite à deux événements, les révélations d’Edward Snowden
  • La chine va produire des batteries de 500 Wh/kg

    3
    0 Votes
    3 Messages
    94 Vues

    @Ashura Ca dépend qui est dans l’avion…

  • 1 Votes
    11 Messages
    458 Vues

    @Memorex91 a dit dans Top 5 des pays où internet est le plus surveillé par le gouvernement :

    Par le plus grand des hasards on y retrouve tous les ennemis de "l’occident "

    Certes la plupart des pays occidentaux surveillent ce qui se passe sur internet, en France comme ailleurs. Mais il y a une “petite” différence avec les pays dictatoriaux cités, c’est qu’en occident, jusqu’à preuve du contraire, tu peux faire à peu près tout ce que tu veux sur internet, et aller voir où bon te semble sans avoir à prendre des précautions d’espions, et sans risquer de te retrouver en taule ou au goulag comme dans les les dictatures pré-citées.
    Ça me parait être une différence majeure.

  • 2 Votes
    2 Messages
    118 Vues

    c’est beau de vouloir tout ça, mais un peu tard pour se réveiller, les géants américains sont trop fortement implémentés partout et surtout ont des finances quasi illimitées derrière

  • 1 Votes
    1 Messages
    93 Vues
    La CNIL met en demeure le ministère de l’Économie de régulariser un fichier utilisé par les douanes

    20 avril 2023

    Rattachée au ministère chargé de l’économie, la direction générale des douanes utilise le système d’information du renseignement des navires et équipages (SIRENE) pour recenser toutes les personnes contrôlées en mer ou à quai et lutter contre la fraude. Cependant, l’utilisation de ce fichier ne repose sur aucun texte légal et n’est pas conforme à la loi sur plusieurs points.

    Plusieurs manquements à la loi Informatique et Libertés

    À la suite d’un signalement relatif au fichier SIRENE, la CNIL a contrôlé le service garde-côtes des douanes Manche-Mer du Nord-Atlantique, service à compétence nationale de la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).

    Les vérifications ont permis de constater que le recours à ce fichier n’était pas conforme à la loi Informatique et Libertés, ce qui a conduit la présidente de la CNIL a mettre en demeure le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de se mettre en conformité dans un délai de six mois.

    Le fichier SIRENE recense des informations sur les passagers des navires contrôlés, comprenant leur état civil, adresse, profession, fonction à bord du navire ainsi que les informations relatives à la propriété ou à la location du navire et leur géolocalisation. 45 793 personnes, dont 392 mineurs, sont intégrées au fichier SIRENE qui contient également des copies de titres d’identité et la mention d’infractions pénales (trafic de drogue, contrefaçon, travail dissimulé, refus d’obtempérer, agressions sexuelles, détention d’armes prohibées, homicide volontaire ou assassinat).

    Pourtant, la création et l’utilisation du fichier SIRENE ne sont prévues par aucun texte (par exemple une loi ou un décret). De plus, la CNIL n’a pas été saisie d’une demande d’avis concernant sa mise en place, en violation de la loi Informatique et Libertés (articles 87 et 89).

    En outre, le ministère n’a pas adressé à la CNIL d’analyse d’impact relative à la protection des données personnelles. Or, une telle formalité est nécessaire, car la DGDDI met en œuvre, pour le compte de l’État, un traitement de données de localisation à large échelle susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et les libertés des personnes physiques (article 90 de la loi).

    Par ailleurs, le fichier SIRENE ne fait pas de distinction claire entre les données des différentes catégories de personnes concernées, telles que celles soupçonnées d’une infraction, les victimes ou les témoins (article 98 de la loi).

    Enfin, les personnes intégrées au fichier SIRENE n’en sont pas informées et aucune information générale n’est mise à disposition du public concernant ce fichier. Ainsi, les personnes concernées ignorent jusqu’à l’existence même de ce fichier (article 104 de la loi).

    Une mise en demeure de respecter la loi Informatique et Libertés

    La présidente de la CNIL a mis en demeure le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de se mettre en conformité dans un délai de six mois.

    La CNIL a décidé de rendre cette mise en demeure publique dans la mesure où le fichier concerné est illicite, a pour objet la recherche d’infractions, concerne un nombre conséquent de personnes et traite des données sensibles.

    Si le ministère de l’Économie ne se conforme pas à la mise en demeure, la présidente pourra saisir la formation restreinte de la CNIL, qui pourra prononcer une sanction.

    Source : https://www.cnil.fr/fr

  • 3 Votes
    10 Messages
    424 Vues

    @michmich

    Genre pire? :mouhaha:

    Non. Sur iOS aucune app ne peut techniquement capturer d’infos à ton insu, car elles n’ont pas accès au matériel et doivent traverser l’OS. C’est l’OS et non l’app qui te demande la permission d’utiliser la data en 3G, le GPS, ou l’appareil photo et à travers l’OS tu auras toujours la possibilité de retirer ce droit à l’app.

    Chez Android, si tu veux faire une app qui ignore les choix de l’utilisateur, tu peux facilement le faire.

  • 0 Votes
    7 Messages
    196 Vues

    @Mister158 non faut choisir la matrice ou skynet

  • Nos futures Disques Durs à base d'ADN

    3
    3 Votes
    3 Messages
    129 Vues

    C’est ouf ce qui nous attend dans le futur!
    Merci pour cette vidéo bien construite qui nous montre que coder de la data sur de l’ADN c’est déjà à la porté de tous (enfin faut juste un labo et un peu de tunes lol)

  • 2 Votes
    3 Messages
    108 Vues

    si je n’étais déjà pas chez proton, j’irais chez eux, ils font des trucs sympa

    c’est d’eux ce service que j’avais présenté https://planete-warez.net/topic/675/un-bon-service-pour-transférer-vos-fichiers-jusqu-à-50go-gratuitement?_=1681698138759

  • 3 Votes
    4 Messages
    240 Vues

    ChatGPT comme keygen, fallait y penser :hehe:

  • 2 Votes
    15 Messages
    391 Vues

    @Jean-François 😕 racheté par Avast… ce n’est pas une bonne nouvelle. J’espère que des forks vont vite voir le jour.

  • 0 Votes
    1 Messages
    81 Vues

    Dolly est un modèle d’IA gratuit et open source de type ChatGPT

    Dolly 2.0 pourrait déclencher une nouvelle vague de LLM entièrement open source similaire à ChatGPT.

    Mercredi, Databricks a publié Dolly 2.0, qui serait le premier modèle de langage large (LLM) open source suivant les instructions à usage commercial qui a été affiné sur un ensemble de données générées par l’homme. Cela pourrait servir de point de départ convaincant pour les concurrents homebrew ChatGPT.

    Databricks est une société américaine de logiciels d’entreprise fondée en 2013 par les créateurs d’ Apache Spark . Ils fournissent une plate-forme Web pour travailler avec Spark pour le Big Data et l’apprentissage automatique. En publiant Dolly, Databricks espère permettre aux organisations de créer et de personnaliser des LLM “sans payer pour l’accès à l’API ni partager de données avec des tiers”, selon le blog de lancement de Dolly .

    Dolly 2.0, son nouveau modèle de 12 milliards de paramètres, est basé sur la famille de modèles pythia d’EleutherAI et affiné exclusivement sur des données de formation (appelées “databricks-dolly-15k”) provenant des employés de Databricks. Ce calibrage lui donne des capacités plus conformes au ChatGPT d’OpenAI, qui est meilleur pour répondre aux questions et engager le dialogue en tant que chatbot qu’un LLM brut qui n’a pas été affiné.

    Dolly 1.0, sorti en mars, était confronté à des limitations concernant l’utilisation commerciale en raison des données de formation, qui contenaient la sortie de ChatGPT (grâce à Alpaca ) et étaient soumises aux conditions d’utilisation d’OpenAI. Pour résoudre ce problème, l’équipe de Databricks a cherché à créer un nouvel ensemble de données qui permettrait une utilisation commerciale.

    Pour ce faire, Databricks a organisé 13 000 démonstrations de comportement de suivi des instructions de la part de plus de 5 000 de ses employés entre mars et avril 2023. Pour inciter à la participation, ils ont organisé un concours et décrit sept tâches spécifiques pour la génération de données, y compris les questions-réponses ouvertes, les questions-réponses fermées. , extraction et synthèse d’informations de Wikipédia, brainstorming, classification et écriture créative.

    L’ensemble de données résultant, ainsi que les poids du modèle et le code de formation de Dolly, ont été publiés entièrement en open source sous une licence Creative Commons , permettant à quiconque d’utiliser, de modifier ou d’étendre l’ensemble de données à n’importe quelle fin, y compris des applications commerciales.

    En revanche, ChatGPT d’OpenAI est un modèle propriétaire qui oblige les utilisateurs à payer pour l’accès à l’API et à respecter des conditions de service spécifiques, ce qui limite potentiellement la flexibilité et les options de personnalisation pour les entreprises et les organisations. de Meta Le LLaMA , un modèle partiellement open source (avec des poids restreints) qui a récemment engendré une vague de produits dérivés après la fuite de ses poids sur BitTorrent, ne permet pas une utilisation commerciale.

    Sur Mastodon, le chercheur en intelligence artificielle Simon Willison a qualifié Dolly 2.0 de “très important”. Willison expérimente souvent des modèles de langage open source, dont Dolly . “L’une des choses les plus excitantes à propos de Dolly 2.0 est le jeu d’instructions de réglage fin, qui a été fabriqué à la main par 5 000 employés de Databricks et publié sous une licence CC”, a écrit Willison dans un toot Mastodon.

    Si la réaction enthousiaste au seul modèle LLaMA partiellement ouvert de Meta est une indication, Dolly 2.0 pourrait potentiellement déclencher une nouvelle vague de modèles de langage open source qui ne sont pas entravés par des limitations propriétaires ou des restrictions d’utilisation commerciale. réelle de Dolly soit encore connue Bien que la capacité de performance , d’autres améliorations pourraient permettre d’exécuter des LLM raisonnablement puissants sur des machines grand public locales.

    “Même si Dolly 2 n’est pas bon, je pense que nous verrons bientôt un tas de nouveaux projets utilisant ces données de formation”, a déclaré Willison à Ars. “Et certains d’entre eux pourraient produire quelque chose de vraiment utile.”

    Actuellement, les datas de Dolly sont disponibles sur Hugging Face, et l’ensemble de données databricks-dolly-15k se trouve sur GitHub.

    Source: https://arstechnica.com/information-technology/2023/04/a-really-big-deal-dolly-is-a-free-open-source-chatgpt-style-ai-model/

  • 2 Votes
    1 Messages
    66 Vues

    Les smartphones dont nous faisons l’usage quotidien ont un impact sur l’environnement et notre vie privée. Comment construire une politique européenne d’éthique et de souveraineté numérique ?

    Les smartphones sont devenus indispensables à nos vies : 2 Français sur 3 s’en servent quotidiennement, pour téléphoner, mais aussi pour s’orienter, se connecter à travers les réseaux sociaux, prendre des photos… La dernière édition du Mobile World Congress l’a encore démontré : l’heure est à la course effrénée à l’innovation technologique, sans questionnement sur les limites planétaires. Appareils photos avec un nombre de pixels toujours plus élevé (même si l’œil humain ne fait pas la différence), recharge plus rapide, modèles pliables ou déroulants : sommes-nous dans l’ère du gadget ?

    Et cette surenchère a un prix : ses conséquences sur l’environnement et sur notre vie privée, entre autres. Au-delà de la performance, des fonctionnalités et du prix, quels critères devraient nous guider dans le choix de nos smartphones ? Comment redéfinir nos besoins pour nous tourner vers des appareils capables d’y répondre véritablement ?

    Des smartphones de plus en plus performants… mais à quel prix ?

    Malgré la “course à l’échalote” du meilleur smartphone, d’autres préoccupations commencent heureusement à émerger au niveau de l’utilisateur. L’impact environnemental, d’une part : l’empreinte carbone de nos appareils, aux durées de vie toujours plus courtes, s’alourdit d’autant plus si l’on prend en compte l’ensemble des scopes, de la conception à la fin de vie en passant par l’extraction de la ressource, l’assemblage et les multiples transports. Certains constructeurs sont plus attentifs à leur chaîne de valeur, et à l’allongement de la durée de vie de l’appareil via sa réparabilité, par exemple, comme le néerlandais Fairphone, mais ils font encore office d’ovnis dans leur secteur.

    Et que dire de la problématique de la protection des données personnelles ? : le sujet de leur collecte et de leur usage par des tiers, sans que l’on en ait seulement connaissance, prend de l’ampleur. À l’heure où 86% des Français souhaitent être accompagnés pour mieux protéger leurs données en ligne, l’enjeu de la souveraineté numérique devient crucial. Car au-delà du problème individuel de la fuite des données, nous faisons face à un véritable sujet de géostratégie européenne : le traçage des activités en ligne concerne tous nos supports, privés et publics, et devrait nous alerter sur l’urgence de mettre en place des outils souverains capables de garantir la confidentialité de nos échanges numériques. Et les deux sujets vont de pair :  comment choisir en toute liberté un smartphone qui protège les données de l’utilisateur si l’arsenal législatif mis en place au niveau macro-étatique n’est pas à la hauteur ?

    Repenser les usages ne signifie pas renoncer

    Nous sommes à l’heure des choix. Si l’on veut enfin prendre en compte des critères écologiques et éthiques lors de l’achat de nos smartphones, des solutions existent déjà et les bénéfices sont nombreux. Le logiciel libre, d’une part, constitue une première réponse pour assurer la transparence et la sécurité des données. D’autre part, l’empreinte carbone des smartphones sera réduite si les données personnelles des utilisateurs ne sont pas tracées en permanence : cette pollution numérique (la collecte des données et son stockage dans des datacenters) est une bombe écologique, qui compte déjà pour 2,5% des émissions de GES à l’échelle nationale, selon la dernière étude ADEME-ARCEP sortie en mars 2023. Et les prévisions sont à la hausse : le poids de l’empreinte carbone du numérique en France devrait augmenter de 45% d’ici 2030, et pourrait même tripler d’ici à 2050 si des mesures de réduction ne sont pas prises dès maintenant.

    Un compromis entre les performances et les critères écologiques et éthiques est évidemment possible. Il nous appartient de faire évoluer la désirabilité des offres en vue de promouvoir des modèles en adéquation avec nos besoins, et qui respectent les limites planétaires ainsi que l’homme derrière la machine. Cela ne pourra se faire sans une véritable politique coordonnée au niveau européen pour que l’éthique et la transparence deviennent les deux chantiers majeurs de la téléphonie de demain, et puissent à leur tour entraîner l’activité économique dans une logique de souveraineté numérique globale.

    Source : https://www.journaldunet.com/ebusiness/telecoms-fai/1521217-ethique-du-smartphone-pour-une-politique-europeenne-affirmee/