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    Au Texas, le site de SpaceX devient Starbase et prend pour maire le vice-président de l’entreprise.

    Starbase, tel est le nom de la nouvelle municipalité. D’une surface de 4 kilomètres carrés, le site de l’entreprise spatiale SpaceX, dirigée par Elon Musk, est devenu ce 3 mai une ville à part entière au sein de l’état du Texas.

    L’entrepreneur avait émis l’idée de créer Starbase dès sa visite du site de Boca Chica, il y a quatre ans, rapportait alors Forbes. La demande officielle, elle, a été déposée auprès des autorités texanes en décembre 2024, juste avant l’investiture de Donald Trump.

    Après un vote des 283 électeurs concernés – des salariés, des personnes liées au site, et Elon Musk lui-même –, la décision de transformer cette enclave à la frontière du Mexique en ville a été validée par 97,7 % des voix.

    Enjeux environnementaux

    La création ne se fait pas sans protestations. En 2022, la Federal Aviation Administration (FAA) avait ordonné à Space X de mener 75 actions pour réduire son impact environnemental.

    L’année suivante, des associations de défense de l’environnement avaient attaqué la FAA en justice pour l’autorisation de décollage qu’elle avait fourni à SpaceX, arguant que le lancement de Starship avait eu de graves conséquences sur les habitats naturels de la région, et que des zones abritant des espèces menacées avaient directement été touchées par l’épais nuage projeté par le lancement de la fusée.

    Article complet : next.ink

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    @duJambon Le tsarisme, le communisme, la vodka et Poutine auront fait de ce pays pourtant plein de ressources et de bonnes volontés une véritable décharge!

  • HS Eric Naulleau - Islamophobie

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    @michmich a dit dans HS Eric Naulleau - Islamophobie :

    Le terme “islamophobie” nous vient des mollahs iraniens, et sera ensuite repris par les frères musulmans, interdisant de fait toute critique de l’islam.

    Merci pour ton message @michmich , mais je pense qu’on passe un peu à côté du vrai problème et du sujet principal.

    Depuis le début, on débat de l’étymologie du mot islamophobie, ce qui est intéressant en soi, mais ce débat linguistique a pour effet ou but de détourner l’attention du tweet lui-même, qui lui, est bien réel, public, et porteur d’un mépris et d’un islamophobie clair dans le contexte d’un meurtre, je le précise.

    –> Le fait que ce point de départ soit à peine mentionné mis part par @Psyckofox me met un peu mal à l’aise, comme si on normalisait ce type de propos sous prétexte qu’on n’est pas d’accord avec le mot pour la décrire.

    – Après recherche, juste pour rétablir un point factuel :

    L’idée selon laquelle le mot « islamophobie » aurait été inventé par les mollahs iraniens ou par les Frères musulmans pour interdire toute critique de l’islam est une thèse idéologique, popularisée par certains essayistes (souvent proches de la mouvance néo-républicaine ou identitaire), mais historiquement inexacte.

    Il apparaît dès 1910 en France, chez des orientalistes comme Alain Quellien, pour désigner des préjugés coloniaux anti-musulmans. Il a ensuite été réutilisé dans les années 1990 par des chercheurs, des institutions comme la CNCDH, le Conseil de l’Europe, ou encore dans le dictionnaire Larousse, pour désigner aujourd’hui des actes ou propos hostiles envers les musulmans. Pas une simple “peur”, ni une volonté d’interdire la critique de l’islam.

    Et oui, on est d’accord : critiquer une religion est un droit fondamental. Mais là, on parle d’autre chose : un tweet qui se moque cruellement d’un nom à consonance musulmane (Aboubakar), juste après une annonce d’un meurtre. Ce n’est pas une critique de dogme, c’est une pique facile, raciste et islamophobe, au sens communément admis et usage courtant du terme. C’est ce type de glissement qu’il faut interroger, plus que l’étymologie du mot en -phobie.

    On peut défendre la liberté d’expression sans balayer sous le tapis ce type de contenu nauséabond.

    – Et j’en viens à ta dernière phrase : « les islamistes, eux, ne jouent pas, ils tuent » :

    Oui, c’est un fait. Des islamistes ont tué en France, en Europe, ailleurs. Mais ce constat dramatique ne doit pas devenir un argument pour minorer ou excuser des propos racistes ou islamophobes, comme si toute personne perçue comme musulmane était un islamiste en puissance, ou qu’il fallait toujours remettre en balance leur souffrance avec les crimes commis par d’autres. C’est une logique dangereuse, qui alimente la confusion entre critique de l’islam, lutte contre l’islamisme violent, et stigmatisation des musulmans dans leur ensemble.

    Ce que fait le tweet de Naulleau, car je vais revenir au sujet principal qui m’intéresse vraiment, ce n’est pas critiquer une idéologie. Ce n’est pas lutter contre le terrorisme. C’est se moquer d’un mort en raison de son prénom, sa race et de sa religion.

    On peut — et on doit — être capable de condamner les violences islamistes sans glisser dans la caricature ou le mépris de personnes musulmanes ou perçues comme telles.

    Je m’arrêterais ici aussi.

    Edit: Mise en forme

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    @tanjerine Bonsoir, complété et remonté pour les jeunes, il vaut mieux qu’ils aient des infos rigolotes à se mettre sous la dent plutôt que des tiktokeries ou des envies de suicide…

  • Jugement Quad9 &Co

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    @Thémis Pourquoi ? Il est très bien. 🙂

  • Juste pour vos yeux

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    @Ern-Dorr a dit dans Juste pour vos yeux :

    Bravo et merci pour ces fabuleuses photos.

    Merci, mais ce n’est bien évidement pas de moi (le niveau mondial, c’est pas pour demain)

    Voir plus: Le concours Underwater Photographer of the Year dévoile les plus belles photos prises sous l’eau

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    Les Trumpistes trumpés ,??? Faut jamais succomber au chant des sirènes…Surtout quand elles jouent de la Trumpette …

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    @michmich Concernant Mitterrand je crois que le passage de ce film célèbre le définit parfaitement :

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    Surtout que statistiquement, on à plus de chance de mourrir en voiture à cause de nous meme qu’à cause de l’IA mais c’est trop pour le cerveau humain…

    https://planete-warez.net/topic/6751/waymo-prouve-que-son-ia-est-plus-sûre-que-les-conducteurs-humains

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    Prédire les crimes, et appréhender voire punir à l’avance les futurs meurtriers: c’est un sujet classique de la science-fiction, mais les progrès des algorythmes et des moyens de surveillance le rendent d’autant plus crédible. Malgré le risque, déjà démontré, de constituer des biais envers certaine populations. Un risque que n’a pas hésité à prendre le gouvernement britannique avec un projet pilote lancé en 2015.

    En 2002 sortait Minority Report, une adaptation de la nouvelle éponyme de Philip K. Dick mise en scène par Steven Spielberg. Un film de science-fiction décrivant un monde dans lequel les homicides n’existent plus car ils peuvent être prédits, et où une brigade spéciale de la police dirigée par Tom Cruise arrête en amont les futurs supposés meurtriers.

    Algorythmes et prédiction des meurtres

    Une dystopie qui ne parait plus si délirante, une vingtaine d’années plus tard, alors que les algorythmes et la suveillance généralisée sont devenus notre quotidien. Mais si c’est en Chine qui se cristallisaient ces inquiétudes, avec le système de “score social” mis en place dans le pays, l’Occident n’est certainement pas à l’abri des dérives. Selon The Guardian, le gouvernement britannique cherche activement à développer un véritable outil de prédiction des meurtres en identifiant les personnes susceptibles de les commettre.

    Selon le quotidien britannique, le programme était à l’origine baptisé “homicide prediction project”, avant d’être renommé en “sharing data to improve risk assessment”, et il reste assez opaque. Il a été révélé par Statewatch, un groupe de soutien aux liberté civiles et de promotion du journalisme d’investigation. Le projet collecterait les données de personnes connues des autorités. Car déjà condamnées, mais aussi, selon Statewatch, parce qu’elles ont elles-même été victimes, qu’elles ont témoigné à la police, ou qu’elles sont considérées comme “vulnérables” pour des raison de santé. Ces informations personnelles sont ensuite analysées par un algorythmes qui détermine qui est le plus susceptible de commettre un crime violent dans un futur indéterminé.

    Données de santé et profilage racial

    Les données partagées inclueraient les noms, dates de naissance, sexe et origine ethnique, ainsi qu’un numéro identifiant les individus dans le fichier informatique national de la police. Certaines personnes seraient considérées comme “à risque” en raison de détails supposés avoir un “fort pouvoir prédictif”, en général liés à leur état de santé de santé mentale, à des addictions ou à des vulnérabilités particulières, ou encore des antécédents suicidaires ou d’automutilations.

    “Les recherches ont montré à maintes reprises que les systèmes algorithmiques de ‘prédiction’ de la criminalité sont intrinsèquement défectueux”, insiste Sofia Lyall, chercheuse au sein de Statewatch. “Pourtant, le gouvernement poursuit ses efforts pour mettre au point des systèmes d’intelligence artificielle qui permettront de cataloguer des personnes comme criminelles avant même qu’elles n’aient fait quoi que ce soit.”

    Car l’affaire n’a rien d’une obscure expérience des services secrets qui serait allée trop loin. L’initiative a été lancée en 2015 par le gouvernement précédent du conservateur Rishi Sunak, et dépend d’une collaboration entre le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur. Les données utilisées pour développer l’outil de prédiction proviennent de la police du Grand Manchester et de la police métropolitaine de Londres.

    Les données personnelles de 100 à 500.000 personnes auraient ainsi été partagées en tout discrétion pour “entrainer” une intelligence artificielle supposée capable de détecter de futurs criminels.
    Jusqu’à 500.000 personnes dans le registre

    “[Ce modèle] renforcera et amplifiera la discrimination structurelle qui sous-tend le système juridique pénal”, insiste Sofia Lyall. “Comme d’autres systèmes de ce type, il codera les préjugés à l’égard des communautés racialisées et à faibles revenus. Construire un outil automatisé pour profiler les gens comme des criminels violents est profondément répréhensible, et utiliser des données aussi sensibles sur la santé mentale, la toxicomanie et le handicap est extrêmement intrusif et alarmant.”

    De son côté, le gouvernement ne nie pas, mais tempère. “Ce projet est mené uniquement à des fins de recherche”, a déclaré un porte-parole du ministère de la Justice. “Il a été conçu à partir de données existantes détenues par les services pénitentiaires et de probation ainsi que par les forces de police concernant des délinquants condamnés, afin de mieux comprendre le risque que des personnes en probation commettent des actes de violence grave. Un rapport sera publié en temps voulu.”

    Un concept banni dans l’UE

    Le ministère élude au passage les accusations de collecte de données de personnes ayant eu un contact avec la police sans avoir été condamnées.

    On notera au passage que l’année dernière, l’Union européenne avait de son côté légiféré pour interdire précisément ce genre de pratique. Le règlement européen sur l’IA, approuvé par l’ensemble des pays-membres en août 2024, interdit formellement les systèmes de “scoring social” qui classent les citoyens en fonction de l’agrégation et de l’analyse de leurs données. Mais aussi de la police “prédictive” qui tenterait d’estimer la probabilité que quelqu’un commette un crime. Mais bien sûr, la réglementation européenne ne s’applique pas au Royaume-Uni.

    Source: https://www.7sur7.be/tech/le-gouvernement-britannique-accuse-de-mettre-au-point-un-systeme-secret-de-prediction-des-meurtres-par-ia~a5230397/

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    Des publicités incitant les Chinois à rejoindre l’armée russe circulent massivement sur les réseaux sociaux de l’Empire du Milieu, alors que Pékin nie prendre part au conflit.

    Des Chinois servent-ils dans l’armée russe? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jeté un pavé dans la mare ce mardi en affirmant que c’est visiblement le cas. Preuve en serait des deux mercenaires capturés par Kiev qui ne parlaient ni russe ni coréen et qui transportaient des passeports chinois. Des affirmations fermement niées par Pékin, qui tient à son statut officiel de pays neutre.

    Pourtant, il s’avère que dans l’Empire du Milieu circulent bel et bien des campagnes de recrutement pour rejoindre l’armée russe, notamment sur les réseaux sociaux, constate le journal britannique The Guardian.

    Des vidéos en russe ou en chinois, qui valorisent la virilité

    Ces campagnes prennent en l’occurence la forme de publicités russes sous-titrées en mandarin qui insistent souvent sur les valeurs de virilité pour séduire les jeunes garçons. L’une d’entre elles présente ainsi des personnes du quotidien (chauffeur de taxi, gardien de sécurité, coach sportif) devenir “de vrais hommes” en s’engageant sur le front. “Voulez-vous faire preuve de votre force? Est-ce la voie que vous souhaitez? Vous êtes un homme fort, soyez comme eux!”, clame la vidéo qui dure près de 45 secondes.

    Manifestement, il s’agit souvent d’une simple exportation de vidéos de recrutement qui existent déjà en Russie, les acteurs étant tous d’origine caucasienne et non asiatique. Mais parfois, la vidéo est réellement tournée en mandarin. C’est le cas d’une influenceuse russe bilingue qui s’adresse aux Chinois dans leur langue pour inciter à rejoindre l’armée russe.

    Attirer les volontaires avec de gros salaires

    Quoi qu’il en soit, le plus important n’est pas là. Car ce que ces publicités n’oublient pas de mettre en évidence, c’est la rémunération proposée. Cela va de 60 000 à 200 000 yuans (7.350 à 24.500 euros) à la signature puis 2.200 euros mensuels, cite The Guardian.

    De quoi séduire de nombreux Chinois, le salaire mensuel moyen en Chine étant, selon les autorités, de seulement 1.160 euros en milieu urbain, et encore moins élevé dans les immenses zones rurales du pays. Il faut de plus ajouter à cela d’autres avantages qui sont parfois proposés comme des allocations de logement et des soins médicaux.
    Pas de censure pour les pubs russes?

    Selon The Guardian, tous les internautes chinois ne sont pas séduits, les commentaires faisant régulièrement remarquer qu’ils ne veulent pas devenir de la “chair à canon”. Mais certains ne se montrent tout de même intéressés.

    Et même si Pékin n’approuve officiellement pas ces recrutements, ces publicités arrivent à se propager à grande échelle sur l’Internet chinois. Comme si l’implacable censure des autorités ne s’appliquait pas pour ces campagnes russes.

    Source: https://www.7sur7.be/monde/soyez-un-homme-fort-des-videos-incitent-les-chinois-a-rejoindre-larmee-russe~a2427117/

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    Un petit garçon de 2 ans a disparu dans des circonstances inconnues de son domicile de Blackman Township, dans le Michigan, le 5 avril. La police a déployé un hélicoptère équipé d’une caméra thermique, une technologie normalement utilisée pour traquer les criminels en fuite dans des conditions de faible visibilité.

    Voir la vidéo sur le site:

    https://www.7sur7.be/video/production/un-enfant-porte-disparu-retrouve-avec-une-camera-thermique-1315083

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    @duJambon Plus qu’à brancher le courant.

  • Savate : Finales élites A 2025

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    Ha la boxe française, ça me rappelle la jeunesse 😁

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    @duJambon Ouille la bourde, juste C c’est pour chimique, qu’est ce qu’on a pu rire avec ces conneries.

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    Prospective•Centrale nucléaire à l’arrêt, dégâts modérés, risque Seveso, arrêts cardiaques et ondes ressenties dans tout le pays… On a demandé à un sismologue ce que donnerait un tremblement de terre de magnitude équivalent à celui survenu en Birmanie

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    L’essentiel

    Un séisme de magnitude 7,7 a frappé la Birmanie ce vendredi, avec des secousses ressenties jusqu’en Thaïlande et en Chine. La France aussi est un pays à risques sismiques et de nombreux petits tremblements de terre sont régulièrement enregistrés. On a demandé à un sismologue quels dégâts seraient provoqués par un séisme équivalent à celui de la Birmanie s’il venait à se produire en France.

    Près de 150 morts et 800 blessés en Birmanie, selon un bilan encore très très provisoire (plus de 1000 morts ce matin), après le tremblement de terre de magnitude 7,7 survenu ce vendredi matin. Une catastrophe qui n’a pas d’équivalent en France, mais qui amène 20 Minutes à se poser la question des conséquences que subirait le pays si un tel événement venait à se produire.

    En gardant en mémoire le séisme de 1909 de magnitude 6,6, qui s’était produit en Provence et avait tué 47 personnes et détruit de nombreux villages dont un ne fut jamais reconstruit, 20 Minutes a demandé au sismologue du CNRS Christophe Voisin ce qu’il se produirait si un tremblement de terre de magnitude 7,7 frappait la France.

    Commençons peut-être avec une rapide explication de ce que signifie l’échelle de magnitude ?

    Actuellement les plus gros séismes jamais enregistrés sont de 9,6-9,5. Le dernier en date c’est le Japon, en 2011, qui avait provoqué le tsunami qu’on connaît. Il y a également eu Sumatra en 2004 et avant ça le Chili en 1964. Ce sont des très très gros tremblements de terre.

    La magnitude donne une estimation à la fois de la taille, du glissement et de l’énergie libérée. La magnitude de 7,7, ça fait un séisme qui va se développer sur une longueur d’environ 200 km, qui va casser la croûte terrestre sur une vingtaine de kilomètres et le glissement estimé pour l’heure est de 5 mètres au maximum, avec une moyenne d’1,5 mètre. Le tout en 80 secondes. C’est très brutal. Ça fait une vitesse de propagation de 2,5 km/s, soit 9,000 km/h, (un peu moins de huit fois la vitesse du son).

    Et qu’est-ce que ça donnerait en France ?

    D’abord, il faut comprendre que plus un séisme est puissant, plus les ondes qu’il propage sont de basses fréquences, ce qui impacte davantage les plus grands bâtiments et moins les petits. Car les bâtiments grands ont une fréquence de résonance qui est plutôt basse, qui dépend de son nombre d’étages.

    Et donc, il y a des cas malheureux ou les fréquences de résonance des bâtiments sont celles du tremblement de terre. Les petits séismes libèrent de l’énergie à haute fréquence, comme dans le cas du Teil, en Ardèche, en 2019, qui avec une faible magnitude, de l’ordre de 5,4, mais qui avait fait des dégâts considérables. Cela parce que la fréquence des ondes était plutôt haute et les bâtiments bas et surtout parce qu’il avait atteint la surface.

    Donc un gros séisme dans une zone aux bâtiments bas ferait peu de dégâts ?

    Une magnitude de 7,7 fait quand même 200 km, soit 1/5 de la France. L’impact sur le pays serait colossal. Tout le pays le ressentirait, c’est très clair. Si l’épicentre est une zone rurale, il n’y aura en effet pas trop de destructions. Mais si la rupture survient à proximité, admettons dans le sud de la France qui extrêmement peuplé et urbanisé, avec des bâtiments de toutes tailles, on aura des ondes de haute fréquence qui vont impacter tous les bâtiments, mais aussi des basses fréquences qui elles vont se propager sur de très grandes distances.

    Et donc on aura un problème : tous les hauts bâtiments vont se faire secouer. Après, ils sont bien construits et il n’y aura pas je pense trop de dégâts. Ils se feront secouer, oui, mais sans tomber comme on a pu le voir sur les immeubles avec les piscines sur le toit en Thaïlande dans des vidéos aujourd’hui.

    Aussi, nous avons des normes sismiques et une culture du risque sismique en France développées, notamment parce que nous avons des sites nucléaires. Les mises en sécurité des sites sensibles se calent sur un niveau d’accélération de 10 % de l’apesanteur, soit 0,1 g (soit une accélération de 3,5 km/h par seconde). En magnitude 7,7, je pense qu’on les dépasse. Les alarmes se seraient déclenchées et a minima un état des lieux et des inspections, avec des mises à l’arrêt des centrales, seraient nécessaires.

    Et niveau bilan humain ? Une vieille simulation du musée de sismologie qui étudiait en 1983 l’impact d’un séisme identique à celui de 1909 tablait sur 500 à 1.000 morts ? Cela vous semble-t-il raisonnable ?

    Il faudrait actualiser tout ça. Si ça reste un ordre de grandeur, autour de 1.000 décès, oui pourquoi pas. J’ai un chiffre en tête qui m’avait choqué : lors du tremblement de terre de Northridge, en Californie, en 1994, de magnitude 6,7, il y avait eu une cinquantaine de morts, et que des arrêts cardiaques de personnes fragilisées, âgées ou en surpoids. Je crois que cela est un impensé des simulations.

    Et puis, nous avons aussi les sites Seveso, dont pour certains on n’imagine pas très très bien l’impact d’un tremblement de terre.

    Quelle serait la magnitude maximum à laquelle on peut s’attendre en France ?

    On sait qu’en France, on a des tranchées qui vont faire des décalages d’un mètre, et en se basant sur la longueur de la faille, on imagine qu’on devrait atteindre une magnitude de 6,5. C’est probablement ce qu’on peut craindre de plus gros actuellement pour la France.

    Source: https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4145918-20250328-impact-colossal-donnerait-seisme-magnitude-7-7-france

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    @duJambon a dit dans Quelle est la capacité de ChatGPT à planifier des vacances ? Test avec un séjour à Tallinn :

    k**g jong-un

    C’est moi ou tu viens de le monarchiser. :ahah:

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    La Russie peut toujours proposer, ce n’est pas demain la veille que Musk fera poser les pieds d’un humain sur le sol martien et vu comment le duo font chuter les bourses à chacune de leurs esclandres, leurs partenaires financiers finiront par aller voir ailleurs.

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  • L’Ecolo pour tous

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    @Pluton9 a dit dans L’Ecolo pour tous :

    Le problème, c’est Hervé Kempf

    Effectivement, y a de quoi s’interroger…:blase: