Autour du Warez

C’est quoi le Warez ?

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    En décembre dernier, un juge espagnol a autorisé LaLiga à bloquer les adresses IP partagées de Cloudflare afin de lutter contre le piratage. Des milliers d’internautes innocents ont été touchés, ce qui a incité Cloudflare et le groupe de cybersécurité RootedCon à demander au tribunal d’annuler cette ordonnance. Le juge a désormais rejeté les deux demandes, affirmant qu’aucune preuve n’avait été présentée pour démontrer que le blocage avait causé un quelconque préjudice.

    LaLiga avait prédit que ces protestations seraient inutiles, et en effet, le Tribunal de Commerce n° 6 de Barcelone a rejeté les deux recours.

    Le tribunal a affirmé que l’objectif de l’ordonnance était d’autoriser le blocage des adresses IP utilisées pour la diffusion illicite de contenus appartenant à LALIGA et distribués par Telefonica. Selon un communiqué de LaLiga, le tribunal n’a constaté aucune irrégularité dans la procédure ; celle-ci a été jugée pleinement conforme à la loi, contrairement aux allégations de RootedCON selon lesquelles l’ordonnance viole les droits fondamentaux et limite le libre accès à l’information.

    Espérant mettre un terme à la crise, Cloudflare et le groupe de cybersécurité RootedCON ont intenté des actions en justice distinctes avec le même objectif. Les détails précis de leurs arguments restent flous. Fondamentalement, toute ordonnance dépourvue de garde-fous pour protéger les innocents, émise sans autoriser une entreprise comme Cloudflare à y participer avant son entrée en vigueur, devrait être invalidée.

    « La décision réaffirme que l’action [de blocage] est conforme à la loi et est protégée par la législation en vigueur en matière de propriété intellectuelle et de services de la société de l’information, ratifiant la validité de la procédure », indique le communiqué de LaLiga.

    « En fait, elle exclut qu’un « dispositif procédural » ait eu lieu, comme le suggèrent certains requérants, et confirme la validité de la procédure suivie, ignorant l’ordonnance du tribunal selon laquelle il existe une procédure de blocage indiscriminé, déclarant expressément qu’il n’y a pas eu « atteinte aux garanties ».

    Ces garanties se rapportent au texte de l’ordonnance stipulant qu’elle a été accordée en partie sur la base du fait que les mesures de blocage demandées n’étaient pas considérées comme « contraires à la loi, à l’ordre public ou préjudiciables aux tiers ».

    Source: https://torrentfreak.com/judge-confirms-laligas-right-to-block-cloudflare-in-pursuit-of-iptv-pirates-250328/

    Ça risque bien de faire tache…

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    Dans les faits il y a déjà plusieurs exceptions à ce géoblocage.
    Depuis trois ans environ, tu peux librement circuler dans l’UE et continuer à utiliser ta plateforme de stream locale sans aucun soucis. en gros tant que ça reste du tourisme c’est ok si ça devient ta résidence, là ça devient illégal.
    En pratique les fournisseurs s’en tapent, tant que tu restes client chez eux, ils s’en moquent qu’en fait tu as de facto déménagé en dehors de la France.

    Vaste hypocrisie que tout ça, les mecs ne veulent juste pas entrer en concurrence frontale car certains n’y survivraient pas vu la pauvreté de leur catalogue.
    Par ailleurs les plateformes de stream sont déjà mondiales et en Europe tu as quasiment la même chose sur Netflix par exemple, que tu sois en France au Benelux ou ailleurs…
    Seul le tarif peut changer en fonction du pouvoir d’achat des consommateurs locaux.

    Pour le sport, une couverture européenne des matchs ferait totalement s’effrondrer les droits tv de chaque pays et des clubs locaux ( un business assez opaque), elle est là aussi l’hypocrisie de ceux qui s’y opposent.
    Actuellement chaque opérateur paie cher pour un pays donné et un championnat précis. Si tu mutualises les contrat de diffusion, chaque club toucherait bcp moins.
    Ce système est à bout de souffle, on le voit en France tous les jours avec le scandale DAZN.

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    @duJambon a dit dans [IPTV]: PSG-OM, « Raids sur des sites pirates secrets » prévus dimanche passé à 20h15 et 21h15, selon des journalistes invités :

    mais il a un abo iptv de merde

    Ha ben là c’est une autre histoire, il doit s’en prendre qu’à son fournisseur iptv 😁

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    @bibifricotin Je n’en ai pas la moindre idée, vu ce que Torrentfreak en dit, il est possible qu’ils aient redémarré avec une nouvelle adresse ou qu’un opportuniste profite de la situation.

    Vu que tous les liens ont l’air d’être fonctionnels (j’ai testé juste quelques liens magnet sans me connecter et fait des recherches), ce pourrait bien être le bon site.

    Je n’ai pas la moindre idée du contenu FR, mais il suffit de faire quelques recherches de titres FR pour voir s’il y a un intérêt quelconque à utiliser ce site pour ça.

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    @duJambon a dit dans Nintendo gagne le procès contre l'hébergeur de fichiers '1Fichier' devant la Cour de cassation française :

    La Cour suprême a rejeté cet argument, estimant que les avis de retrait entraînent simplement une « activité de surveillance ciblée et temporaire ».

    Facile !
    select mon_super_film.mkv then delete

    reste à définir la durée réelle de ce qu’est “temporaire”

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    Je peux comprendre qu’il ait cédé au pouvoir russe concernant VK sorte de facebook russe, mais céder à des fonctionnaires de l’UE ! :ahah:

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    @Zabal Toujours sur l’équipe TV: le cow-boy & le bédouin s’affronte, ça vole bas, bientôt sa va creuser profond, et C+ est spectateur de ce pugila. Quelle beau spectacle, du fric, du foot, et un gros caca mou !..
    @+.

  • Quel est le meilleur VPN selon vous ?

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    Bonjour, ça fait qd même pas mal d’année que j’utilise PIA, fiable, nolog etc… 37.19€/ an pas cher du tout, mais là, cette année de 37€ c’est passé à 46.73!!! c’est le changement climatique?

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    La censure sous Macron… Tandis que de l’autre côté de l’atlantique, ils se couchent et lèchent les orteils de D.Trump, chez nous c’est l’inverse :mmm:

    S’ils parviennent à leurs fins et que je me déguise en :cochon: tu veux bien m’adopter @duJambon ? Je suis déjà pré-salé de naissance :lol:

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    Google a bouclé les douze mois les plus fréquentés de tous les temps sur le front du retrait du DMCA. Le moteur de recherche populaire a traité un nombre de demandes record de 3,5 milliards de retraits au cours de l’année. Ironiquement, cette étape est en partie un sous-produit des mesures anti-piratage en cours, y compris le blocage du site et les éliminations des moteurs de recherche, sans qu’on puisse en voir la fin.

    Il y a quinze ans, Google avait traité 250 000 avis de retrait au cours d’une année entière. Aujourd’hui, il n’a besoin que de 36 minutes pour atteindre le même nombre.

    Malgré plusieurs tentatives de rendre le piratage moins visible dans son moteur de recherche, le problème ne disparaît pas. Au contraire, les avis de retrait continuent d’augmenter à un rythme rapide.

    Avis de retrait (2012-2025)
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    Source et plus: https://torrentfreak.com/googles-piracy-purge-3-5-billion-dmca-takedown-notices-in-a-year-250215/

    L’essentiel est là

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    Plusieurs sites réputés pour héberger des outils et des communautés centrés sur le piratage informatique pointent désormais vers les DNS du FBI. Leurs serveurs ont fait l’objet d’une saisie dans la nuit, orchestrée par le FBI avec le concours de nombreuses autres autorités internationales. Nom de code de ce coup de filet : « Opération Talent ».

    Mise à jour, jeudi 30 janvier, 15h10 : Europol a confirmé jeudi vers 15 heures l’organisation de l’opération Talent, et livré quelques données chiffrées relatives aux deux principales cibles de ce coup de filet, les forums Cracked.io et Nulled.to.

    « Ces sites fonctionnaient comme des guichets uniques, utilisés non seulement pour des discussions sur la cybercriminalité, mais aussi comme des places de marché pour des biens illégaux et de la cybercriminalité en tant que service, telle que des données volées, des logiciels malveillants ou des outils de piratage », affirme l’agence européenne. L’agence indique par ailleurs que les deux forums totalisaient 10 millions de membres, et que l’économie associée aurait permis aux administrateurs de générer un chiffre d’affaires de l’ordre d’un million d’euros.

    Europol confirme également la saisie de Sellix.io et StarkRDP, au motif que ces deux services étaient promus sur les forums cités précédemment, mais aussi administrés par les mêmes personnes.

    Toujours d’après Europol, l’opération s’est déroulée entre les 28 et 30 janvier. Elle a conduit à l’arrestation de deux suspects (dont la nationalité n’a pas encore été précisée), à sept perquisitions, ainsi qu’à la saisie de 17 serveurs et environ 300 000 euros de cash et de cryptomonnaies.

    En France, l’opération a notamment bénéficié du concours de l’Office Anti-cybercriminalité.

    Publication initiale, jeudi 30 janvier, 9h04 :

    « Ce site, ainsi que les informations relatives aux clients et aux victimes de ce site, ont été saisis par une coalition internationale de forces de l’ordre », affiche désormais une bannière inscrite en page d’accueil de plusieurs adresses réputées dans la communauté des pirates informatiques telles que Cracked.io, Nulled.to, Starkrdp.io, Mysellix.io, et Sellix.io.

    Quelques heures avant cette bannière, les signes avant-coureurs d’une opération de grande ampleur avaient été

    sur les réseaux sociaux : la zone DNS des noms de domaine concernés avait été en effet modifiée pour pointer vers deux adresses à l’intitulé explicite : ns1.fbi.seized.gov et ns2.fbi.seized.gov, ce qui se vérifie aisément jeudi matin. D’après nos constatations, une partie des ressources normalement situées derrière ces noms de domaine étaient encore accessibles jeudi matin.

    Mercredi, les administrateurs de Cracked.io ont commencé par signaler un incident technique par l’intermédiaire de leur compte Telegram, évoquant la possibilité d’une reprise de service sous 24 heures. Quelques heures plus tard, leur compte a confirmé la saisie. « Maintenant que tout le monde y voit plus clair sur la situation, Cracked.io a été saisi dans le cadre de l’opération talent sans que les raisons spécifiques ne soient communiquées. Nous attendons toujours les documents juridiques officiels du data center et du gestionnaire de domaine. Nous vous tiendrons informés de ces détails quand nous les aurons, écrit le compte, avant de commenter : triste journée en effet pour notre communauté. »

    Cracked.io et Nulled.to se présentent comme deux forums abritant des communautés qui mêlent aussi bien de véritables pirates informatiques que des script kiddies en recherche de sensation. Il y circule de façon plus ou moins discrète des logiciels, outils et techniques d’attaque informatique. Sellix et Mysellix proposent quant à eux la création simplifiée de boutiques en ligne dédiées à des produits illégaux, qu’il s’agisse de drogue ou de données personnelles issues de piratage.

    La bannière affichée par le FBI évoque une large coalition internationale : il y figure huit drapeaux, dont celui de la France, et le logo de nombreuses forces de l’ordre, dont Europol. À ce stade, les autorités concernées n’ont pas encore communiqué.

    Source : next.ink

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    je sais si ça a déjà été dit mais torrentgalaxy est mort. c vraiment dommage car on trouvait bcp de choses

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    « Strike 3 » a déposé un nombre record de poursuites pour piratage en 2024

    Tiens, et puisque qu’on parle de ça 🙂

    La société de divertissement pour adultes Strike 3 Holdings est une fois de plus le défenseur du droit d’auteur le plus prolifique aux États-Unis. La société traque les pirates individuels et les tient pour responsables via des poursuites pour violation du droit d’auteur. L’entreprise est liée à plus de 3 900 poursuites intentées rien qu’en 2024, battant une fois de plus son propre record.

    La facilité avec laquelle les adresses IP et les téléchargements BitTorrent peuvent être suivis a créé un terrain fertile pour les poursuites en matière de droits d’auteur.

    Cette transparence inhérente a alimenté des milliers de poursuites contre des pirates vidéo présumés, aux États-Unis et dans le monde.

    Aux États-Unis, Strike 3 Holdings s’impose comme un acteur incontournable de ce paysage juridique. La société, connue pour ses vidéos de divertissement pour adultes publiées sous les marques « Milfy », « Tushy » et « Vixen », poursuit en justice ceux qui partagent illégalement son contenu.

    Poursuites « John Doe » (plainte contre X, c’est le cas de le dire)

    Lorsque ces vidéos fuient et sont partagées sur des sites pirates, Strike 3 passe à l’action. Après avoir collecté les adresses IP, il dépose généralement une plainte, demandant une assignation à comparaître pour obtenir les détails de l’abonné. Une fois la cible identifiée, le dossier peut avancer.

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    Ces poursuites peuvent s’avérer une activité lucrative, surtout lorsque les défendeurs ciblés choisissent de régler rapidement l’action pour quelques milliers de dollars. L’argent vient s’ajouter au facteur dissuasif souvent cité par les titulaires de droits d’auteur comme l’une des principales raisons d’agir.

    La pression juridique peut dissuader les pirates accusés et peut-être aussi certains de leurs voisins. Il ne semble pas encore y avoir de pénurie de pirates, même pas dans le marché de niche de Strike 3, comme en témoignent les antécédents de Strike 3.

    Plus de 3 900 dossiers déposés en 2024

    Il y a plus de dix ans, de nombreux titulaires de droits déployaient cette stratégie devant les tribunaux américains. De nos jours, Strike 3 agit principalement seul, mais cela ne veut pas dire que son activité a diminué.

    Depuis 2017, la société pour adultes a déposé plus de 15 000 plaintes contre des pirates présumés. Ces plaintes répétitives ne font presque jamais l’actualité, mais elles continuent de cibler de vraies personnes. De plus, le nombre de cas a également augmenté régulièrement depuis 2020.

    Source et plus: https://torrentfreak.com/strike-3-filed-a-record-number-of-piracy-lawsuits-in-2024-250110/

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    Selon la MPA, en 2023, la plateforme d’hébergement vidéo DoodStream a reçu 2,69 milliards de visites, en grande partie dues à des contenus piratés. Ainsi, lorsque la Haute Cour de Delhi a donné 24 heures aux opérateurs du site pour mettre fin à l’infraction en mars 2024, cela semblait prometteur. Pourtant, le site reste en ligne, malgré les ordonnances ultérieures de la Haute Cour. Selon les opérateurs indiens du site, il n’est pas possible de se conformer aux ordonnances de la Haute Cour car un investisseur majeur de DoodStream vient de Russie.

    Après avoir qualifié DoodStream de plus grand site d’hébergement vidéo illégal au monde, les grands studios hollywoodiens, Netflix, Amazon et Apple, se sont associés dans une action en justice intentée contre ses opérateurs basés en Inde devant la Haute Cour de Delhi.

    La nécessité d’une action urgente a été soulignée par l’ampleur de l’opération DoodStream ; selon le MPA, 2,69 milliards de visiteurs rien qu’en 2023. Une injonction de mars 2024 émise par la Haute Cour a contraint le site à se purger de tous les liens vers le contenu des plaignants dans un délai de 24 heures. Un dossier déposé le 5 avril par les plaignants a informé la Cour que cela ne s’était pas produit, avec un dossier déposé par la défense deux jours plus tard faisant valoir le contraire.

    Non-conformité, avec attitude

    Comme le décrivent les documents judiciaires, une sorte de table ronde technique a ensuite eu lieu, à laquelle ont participé un expert technique désigné par les plaignants et deux représentants de la défense. Plus précisément, les accusés de DoodStream – Raja Durai et Sarvesh Chandran – ont été autorisés à agir en tant qu’experts techniques du site, bien qu’ils aient activement géré le site en violation d’une ordonnance du tribunal et que le site ait payé les utilisateurs pour le contenu téléchargé.

    Comme le décrivent les documents judiciaires, une sorte de table ronde technique a ensuite eu lieu, à laquelle ont participé un expert technique désigné par les plaignants et deux représentants de la défense. Plus précisément, les accusés de DoodStream – Raja Durai et Sarvesh Chandran – ont été autorisés à agir en tant qu’experts techniques du site, bien qu’ils aient activement géré le site en violation d’une ordonnance du tribunal et que le site ait payé les utilisateurs pour le contenu téléchargé.

    Ce processus a conduit les plaignants à affirmer que 1 512 liens testés étaient toujours actifs. La Cour a testé six liens de manière aléatoire, dont cinq sont restés fonctionnels. L’avocat des accusés a déclaré que ses clients avaient fait de leur mieux dans les circonstances ; supprimer un million de liens contrefaits est un très gros travail.

    Pour aider à prévenir la poursuite des violations, les plaignants ont demandé la suppression de certaines fonctionnalités du site attrayantes pour les contrevenants. Les prévenus ont refusé d’obtempérer , invoquant leur « incapacité à supprimer ces éléments ». Une autre demande, visant à placer les noms d’utilisateur des téléchargeurs de contenu à côté du contenu qu’ils ont téléchargé, a été rejetée « en raison du manque d’infrastructure et de faisabilité technique ».

    Injonction provisoire

    Dans un rapport sur les barrières commerciales soumis au gouvernement américain, la MPA a indiqué qu’une injonction provisoire émise par la Haute Cour de Delhi s’était révélée inefficace. Après avoir omis de se conformer pleinement à aucune des ordonnances de la Haute Cour, en septembre 2024, la procédure pour outrage contre les accusés a été qualifiée de « en cours ».

    L’injonction visait à interdire aux opérateurs de DoodStreams « et à tous ceux agissant pour/en leur nom » de gérer le site. Une liste de domaines a été fournie pour plus de commodité.

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    Il n’est pas clair si tous ces domaines étaient activement utilisés à l’époque, mais beaucoup restent actifs aujourd’hui et signalent toujours un trafic important.

    Les données collectées par TF en décembre pour novembre 2024 révèlent des exemples tels que dood[.]li (120 millions), doods[.]pro (30,6 millions), dood[.]to (15,8 millions) et doodstream[.]com (5,5 millions), parmi des dizaines de domaines similaires qui, pour la plupart, rediriger vers la page d’accueil de DoodStream.

    Des progrès minimes, lentement

    Lorsqu’elle a été déposée pour la première fois en mars 2024, la plainte contre DoodStream et ses opérateurs ne semblait pas très inhabituelle. Au fur et à mesure que les mois avançaient et que le site restait en ligne, le contraste entre ce procès et les actions contre les sites pirates basés à l’étranger semblait ressortir.

    Par exemple, dans des dizaines d’actions de blocage de sites, les demandes d’action urgente reçoivent généralement une réponse appropriée. Des mesures plus extrêmes, notamment obliger les bureaux d’enregistrement de domaines étrangers à désactiver les noms de domaine, ont été approuvées en quelques jours, puis réexaminées en cas de non-conformité.

    Cette affaire, bien que contestée par les défendeurs, a vu des ordonnances judiciaires et des injonctions se heurter au non-respect et à des violations continues à une échelle considérable. Mais ce qui est peut-être le plus choquant, ce sont les commentaires de la défense suggérant que certaines instructions de la Cour sont facultatives, ou du moins sujettes à négociation.

    Plus de nuances peuvent être disponibles dans les documents judiciaires qui ne sont pas mis à la disposition du public, mais une déclaration expliquant pourquoi les ordonnances de la Haute Cour de Delhi ont moins de poids qu’on pourrait s’y attendre, est vraiment quelque chose.

    De Russie…

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    Les défendeurs n’ont pas obtempérés, ils ont répondu que les investisseurs principaux se trouvant en russie, ils n’avaient pas à obéir à une cour étrangère (celle de Dheli).

    La prochaine audience est prévue début février.

    Source: https://torrentfreak.com/doodstream-cant-comply-with-court-orders-major-investor-is-a-russian-dude-250109/

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    La Crown Court de York a condamné un homme d’Halifax à deux ans de prison pour avoir vendu des abonnements IPTV « pirates » chargés sur des Fire Sticks. Les ayants droit et les autorités espèrent que les poursuites pénales engagées contre le (re)vendeur de 41 ans, qui a servi quelques centaines de clients, enverront un message dissuasif. Cependant, les gros poissons de cette industrie extrêmement rentable restent indemnes.

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    Proposer des services de streaming pirates constitue un délit grave au Royaume-Uni, où plusieurs personnes ont été condamnées à des peines de prison de plusieurs années.

    Vendredi dernier, un autre vendeur s’est ajouté à cette liste croissante. À la Crown Court de York, Sunny Kanda, 41 ans, de Wheatley, Halifax, a été condamné à deux ans de prison pour avoir vendu des Fire Sticks modifiés permettant d’accéder à des flux IPTV pirates.

    La condamnation n’est pas une surprise, puisque Kanda a plaidé coupable à trois chefs d’accusation ; violant la loi de 1988 sur les dessins et modèles et les brevets, la loi de 2002 sur les produits du crime et la loi de 2006 sur la fraude.

    108 000 £ de revenus (perdus)

    Les produits « criminels » de l’opération Fire Stick ont ​​été estimés à 108 000 £ sur une période de 18 mois. Les victimes étaient des fournisseurs de streaming légitimes tels que Sky, BT Sport, Disney+ et Netflix, qui auraient perdu des revenus en raison des ventes pirates.

    Les informations fournies ci-dessus ont été partagées dans un communiqué de presse publié par National Trading Standards et le groupe anti-piratage FACT , qui sont tous deux satisfaits du résultat. Ils espèrent que cela dissuadera d’autres personnes de lancer des opérations criminelles similaires.

    “La sentence d’aujourd’hui est un rappel important à tous ceux qui achètent et vendent des bâtons de télévision que le crime ne paie pas – il viole la loi sur le droit d’auteur et nous encourageons les gens à signaler les cas suspects au service consommateurs Citizens Advice”, a déclaré vendredi un porte-parole de Trading Standards.

    Le communiqué de presse a été repris par plusieurs médias réputés, dont la BBC , qui a rapporté tous les principaux points de discussion. Parmi eux, un enquêteur infiltré de FACT a rejoint un groupe Facebook privé de 3 900 membres où « KD Streams » a été vendu, pour effectuer un achat test d’un Fire Stick pirate.

    La communication officielle est exacte, mais elle laisse également de côté de nombreux détails qui pourraient replacer cette condamnation pénale dans son contexte.

    Renommer et revendre

    Ceux qui pensent que l’accusé dirigeait toute une opération IPTV se trompent. Dans un article Reddit de 2020, Kanda a montré son intérêt pour le changement de marque d’un APK, qui pourrait ensuite être utilisé pour revendre des abonnements. C’est ainsi que de nombreux revendeurs « amateurs » s’impliquent en premier.

    Ces applications renommées peuvent être utilisées conjointement avec un logiciel de plate-forme IPTV dédié tel que OTTRUN, l’utilisateur apportant son propre service depuis ailleurs. Ces « crédits » d’abonnement sont souvent achetés en gros par les revendeurs auprès d’un autre fournisseur, tel que l’IPTV Reseller Hub.

    Les prix ci-dessous montrent qu’il existe de nombreuses marges de profit, car les forfaits sont vendus aux clients à des prix beaucoup plus élevés.

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    Une livre vaut 1,2 euro.

    Kanda, éventuellement avec l’aide d’autres personnes, a probablement combiné des services comme ceux-ci pour vendre ses Fire Sticks modifiés avec une majoration importante. Parmi ces clients figurait un enquêteur du FACT, ce qui a conduit à son arrestation et à sa condamnation.

    Petit rouage dans la roue

    Le nombre de clients de l’opération n’a pas été rendu public. Cependant, un calcul simple montre que 108 000 £ correspondent à une moyenne de 600 clients qui ont chacun payé 10 £ par mois pendant les 18 mois mentionnés. Au moins un ancien utilisateur du service affirme avoir payé 15 £ par mois, ce qui pourrait théoriquement ramener la moyenne à 400.

    Il ne fait aucun doute que Kanda a enfreint la loi. Cependant, il est important de noter qu’il est loin d’être un cerveau dans le secteur plus vaste de l’IPTV pirate.

    Cet homme ne ressemble pas non plus à un « criminel » typique. Les informations accessibles au public suggèrent qu’il a un emploi rémunéré depuis des années, qu’il entretient une relation stable et qu’il collecte occasionnellement des fonds pour des œuvres caritatives.

    Cela dit, en agissant volontairement comme revendeur pirate d’IPTV, il a couru tous les risques, ce qui lui a valu une peine de plusieurs années de prison.

    Même si les titulaires de droits sont satisfaits de la condamnation pénale, il n’en demeure pas moins que les cerveaux criminels qui récoltent des millions de dollars chaque mois grâce à ces stratagèmes restent en liberté. Leur activité n’a pas été affectée et ils passeront simplement au prochain « revendeur ».

    Après quoi ce triste cycle va se répéter.

    Source: https://torrentfreak.com/uk-court-sentences-pirate-firestick-seller-to-two-years-in-prison-250105/

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    De nombreux sites ont revendiqué le titre de site pirate le plus populaire, mais les données de trafic signalées par SimilarWeb pour le site de streaming HiAnime[.]to atteignent un tout autre niveau. Après avoir enregistré 302 millions de visites en septembre, le site de streaming pirate en a ajouté près de 62 millions de plus en octobre. Cela confère à la plate-forme un classement mondial de 120 et un classement du secteur américain du streaming supérieur à celui de Disney Plus.

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    En janvier 2017, les données d’Alexa indiquaient que The Pirate Bay était le site torrent le plus populaire sur Internet. En juillet de la même année, le célèbre site torrent est entré dans le Top 100 Alexa avec le 99e domaine le plus populaire sur Internet.

    TPB était déjà là, mais après une période d’arrêt désastreuse en 2014, de nombreux utilisateurs sont simplement allés ailleurs. Cela a eu un effet significatif sur le trafic du site et sur son classement très convoité dans le Top 100.

    L’extraordinaire contexte des données de trafic désormais rapportées par SimilarWeb a probablement également été affecté par les temps d’arrêt. Cependant, sept ans après le malheur de The Pirate Bay, le paysage de la piraterie est plus complexe, la répression s’est renforcée, et pourtant l’écosystème semble se rétablir plus facilement qu’auparavant.

    De très gros chiffres

    Comme le montrent les données de SimilarWeb, HiAnime a reçu 331,6 millions de visites en novembre 2024. Pour n’importe quel site aujourd’hui, c’est un chiffre très important, mais les données montrent que le site a reçu moins de visites que le mois précédent. En octobre 2024, HiAnime a reçu 364 millions de visites, 32 millions de plus qu’en novembre et une augmentation remarquable de 62 millions par rapport au trafic de septembre.

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    Avec un trafic plus de trois fois supérieur à celui de son concurrent légal Crunchyroll, HiAnime est évidemment une cible prioritaire pour les producteurs d’anime japonais ; mais si seulement ça s’arrêtait là.

    Selon les données, HiAnime devance globalement GitHub aux États-Unis, et Peacock TV et Disney Plus dans la catégorie « Streaming et télévision en ligne » aux États-Unis. Un surclassement de Disney Plus à l’échelle mondiale ne peut être exclu.

    À titre de mise en garde, nous devons mentionner que ces données incluent uniquement les visites de sites Web, et non le trafic vers les applications de streaming associées.

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    Environ 40 % des visites du site proviennent d’utilisateurs aux États-Unis, dont quatre sur dix âgés de 18 à 24 ans. Plus de 80 % du trafic des réseaux sociaux du site serait alimenté par YouTube, bien que la majorité des visites globales (76 %) soient direct. La façon dont le site a réussi à attirer autant de trafic est extraordinaire en soi.

    L’ingrédient secret

    La mesure coercitive la plus importante de 2024 a vu la coalition anti-piratage ACE supprimer FMovies et plusieurs autres sites étroitement liés, représentant ensemble plus d’un milliard de visites chaque année. L’un des sites mis hors ligne était Aniwave, un site relativement nouveau mais bénéficiant déjà d’un trafic important.

    L’ingrédient secret qui a permis à Aniwave de devenir si populaire si rapidement n’est pas exactement un secret. Aniwave n’était pas un nouveau site, c’était simplement une nouvelle image de marque d’un autre géant de l’anime appelé 9anime, qui avait auparavant « fermé » en raison de prétendus problèmes juridiques.

    Ainsi, lorsque 9anime/Aniwave a été fermé de manière si spectaculaire par ACE/MPA au Vietnam fin août/début septembre, HiAnime attendait dans les coulisses pour récupérer le trafic. Que l’on le coupe d’une manière ou d’une autre, ce trafic a effectivement été généré par lui-même.

    Les caméléons se mangent eux-mêmes et deviennent plus forts

    À la relation incestueuse entre ces plateformes caméléons s’ajoutent des événements remontant à l’été 2023. Sous la pression d’ACE, le propriétaire d’un site appelé Zoro[.]to a cédé les domaines du site à ACE/MPA. Peu de temps après, Zoro[.]to a été soudainement « vendu à de nouveaux propriétaires », qui ont immédiatement rebaptisé Aniwatch, le plus grand site pirate au monde à l’époque .

    Lorsqu’Aniwatch a subi la pression d’ACE en septembre 2023, la réponse qui a suivi n’est pas sans rappeler Grand Theft Auto. Avec un niveau de recherche cinq étoiles, le site s’est rendu dans un atelier de peinture, a reçu une nouvelle peinture complète, avant de réapparaître sous le nom de HiAnime ; les étoiles ont été nettoyées et la circulation intacte.

    Un mois après la grande fermeture au Vietnam, alors que HiAnime générait un trafic extraordinaire, ACE a de nouveau été observé à sa poursuite .

    La façon dont cela finira par se dérouler semble presque inévitable ; la grande question est de savoir si le surclassement de Disney Plus à l’échelle mondiale vient avant ou après.

    Source: https://torrentfreak.com/hianime-outranks-disneyplus-in-the-u-s-with-record-364m-monthly-visits-250104/

    La baisse du prix de l’abonnement (avec pub) chez Disney, n’est surement pas un hasard…

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    Je vous passe la tartine, même si elle contient de la bonne confiture), vous pourrez toujours vous en taper la lecture une nuit d’insomnie.

    Le blocage des ip:

    Au cours de la même période, 18 879 noms de domaine pleinement qualifiés (FQDN) et 4 006 adresses IP ont été bloqués par Piracy Shield.

    Les données fournies à TorrentFreak par une source anonyme sont plus complètes. Les données prétendent inclure toutes les adresses IP bloquées par le système jusqu’à il y a quelques jours, soit plus de 6 900 au total.

    Le nombre de noms de domaine pleinement qualifiés, c’est-à-dire les noms de domaine et tous les sous-domaines lorsqu’ils existent, est nettement plus important, soit près de 17 500.

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    L’Europe et d’autres régions plus proches de chez nous

    En se rapprochant de plus en plus de l’Italie, on constate que les adresses IP ont été bloquées dans presque tous les pays d’Europe, avec des absents notables au Danemark, en Slovaquie, en Slovénie et en Grèce.

    Avec certaines de leurs étiquettes presque complètement masquées par des marqueurs de localisation, les voisins du nord de l’Italie semblent être parmi ceux qui causent les plus gros maux de tête au pays.

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    L’encadré montre que 196 adresses IP ont été bloquées en Italie même. Ceci est intéressant pour plusieurs raisons. En général, la plupart des pays limitent leur blocage aux services/emplacements à l’étranger car en théorie, le blocage est un dernier recours, utile lorsque les services pirates échappent à la juridiction de la police nationale et des tribunaux. Avec pratiquement aucune restriction quant aux adresses IP inscrites sur la liste noire italienne, rien n’est une surprise.
    Les Badlands d’Europe occidentale

    Alors que 196 adresses IP, c’est normalement beaucoup, pour Piracy Shield, ce n’est pas un nombre particulièrement important. Comparé à d’autres pays européens dotés de côtes sur la mer du Nord, cela devient insignifiant.

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    Étant donné que les Pays-Bas, l’Allemagne et la France ont tous mis en place des programmes nationaux de blocage de sites, il convient de noter que ces pays semblent figurer parmi les principaux exportateurs de flux pirates. Cela dit, le fait que les Pays-Bas apparaissent en tête de liste n’est pas une surprise. En termes généraux de piratage en ligne, peu de choses ont changé en 20 ans, à l’exception de la méthode utilisée pour diffuser le contenu.

    Au cœur de l’Europe, la deuxième place de l’Allemagne n’est pas non plus un choc majeur. Cependant, étant donné les attitudes à l’égard du droit d’auteur ailleurs dans l’UE, d’autres pays pourraient constituer un choix plus logique, voire moins pratique, la même chose s’appliquant à la France. La position de la Roumanie semble juste ; le pays a toujours eu un excellent Internet, est connu pour être favorisé par certains fournisseurs, les titulaires de droits se plaignant toujours des options d’application en arrière-plan.

    Compte tenu du volume d’entités dans la liste et de la nature changeante des noms de domaine, plus de temps est nécessaire pour les traiter, nous reviendrons donc sur ce sujet très prochainement.

    En attendant, le top 10 des pays bloqués par Piracy Shield dans le monde en 2024 (adresses IP uniquement)

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    Source et beaucoup plus: https://torrentfreak.com/piracy-shield-top-10-countries-blocked-for-hosting-iptv-pirates-2024-250101/

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    Les Italiens qui regardent simplement l’IPTV pirate via des abonnements illicites sont avertis depuis des mois que leurs activités pourraient être signalées aux autorités judiciaires en vue d’éventuelles poursuites. Dans le cadre d’une enquête sur un vendeur pirate d’abonnements IPTV, 23 personnes au total ont comparu ces derniers mois devant le tribunal pour le simple achat d’un forfait pirate. Les juges de deux procédures distinctes ont désormais acquitté les 23 accusés après avoir conclu que ce type de piratage n’était pas réellement un crime.

    Selon un célèbre message d’intérêt public anti-piratage qui a récemment célébré son 20e anniversaire, télécharger une copie d’un film équivaut à voler un disque physique dans un magasin ordinaire, à voler un sac à main ou même à voler une voiture.

    Ces affirmations restent factuellement incorrectes, mais au moment de la publication du message d’intérêt public, les titulaires de droits devaient faire passer un message simple. Alors que l’acte de voler est instantanément reconnu par des milliards de personnes dans le monde, il y a vingt ans, le téléchargement d’un film était encore relativement nouveau, pratiquement invisible et ne nécessitait même pas de support physique pour exister.

    Confondre un crime que les gens comprenaient avec le fait de télécharger un film a peut-être aidé certains à comprendre un nouveau concept, mais cela ne rend toujours pas les allégations de vol vraies. Dans ce contexte, le slogan inoubliable de la campagne « La piraterie est un crime » n’était pas non plus la solution universelle qu’il prétendait être. Néanmoins, vingt ans plus tard, des tactiques similaires sont toujours utilisées, même si le piratage lui-même est bien plus largement compris.

    Le piratage n’est pas toujours un crime, même lorsqu’il est déguisé en autre chose

    Alors que l’AGCOM, le régulateur des télécommunications, prévient que les personnes qui utilisent simplement des abonnements IPTV pirates risquent de voir leurs coordonnées transmises à des fins de poursuites, une affaire portant sur des infractions présumées remontant à janvier 2017 progresse en arrière-plan.

    En résumé, un homme de Gallarate, dans le nord de l’Italie, exploitait un site Web sur lequel étaient vendus des abonnements pirates IPTV. Après avoir effectué un paiement via des comptes Postepay qui n’assurent pas l’anonymat, les clients ont obtenu un accès illégal au contenu en streaming appartenant à des sociétés telles que Mediaset, Sky, DAZN et Disney, mais ne leur ont rien payé pour ce privilège.

    En 2017, le plus haut tribunal d’Europe a confirmé que le simple streaming de contenu piraté est illégal en vertu de la loi sur le droit d’auteur, mais les procureurs italiens ont eu une idée différente. Les 23 acheteurs pirates d’abonnements IPTV ont été poursuivis pour délit de recel. Ça ne s’est pas bien passé.
    Deux pistes de cas différentes, le même résultat

    Treize des accusés ont choisi d’être entendus selon une procédure abrégée qui a été entendue récemment, les neuf autres accusés ayant comparu devant la juge Bianca Maria Todaro du tribunal de Lecce en avril de cette année.

    Le procureur a fait valoir que les accusés profitaient effectivement des abonnements bon marché et savaient qu’ils étaient illégaux. La société désormais connue sous le nom de Mediaset Premium a pimenté la procédure pénale avec une demande civile d’indemnisation de 80 000 €.

    Les avocats des accusés ont fait valoir qu’une décision datant de 2005 montre clairement que, puisque les violations étaient exclusivement de nature administrative, tous leurs clients devraient être acquittés du crime allégué.

    Dans sa décision, la juge Todaro a souligné que les prévenus avaient bien acheté les abonnements IPTV pirates, mais l’avaient fait pour un usage strictement personnel. En l’absence de circonstances aggravantes évoquant autre chose qu’une consommation privée, le juge a déclaré qu’aucun délit n’avait été commis. Et comme une sanction administrative était applicable, les condamnations pénales pour recel de biens volés étaient exclues.

    La sanction administrative pour chaque prévenu était de 154 €, avec une réduction de 33 % pour ceux qui avaient réglé leur compte dans les 60 jours.

    Treize pirates IPTV acquittés

    Les 13 accusés restants ont comparu devant la juge Roberta Maggio la semaine dernière, accusés exactement du même crime de recel de biens volés.

    Le juge Maggio a reconnu l’achat des abonnements illicites, mais a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve démontrant que l’un des accusés avait vendu, distribué ou détenu des abonnements à des fins de revente.

    En effet, la décision précise que la possession des abonnements par les défendeurs était « à des fins purement personnelles ». Puisqu’il s’agit d’une affaire administrative qui doit être réglée par un paiement de 154 € (moins 33 % de réduction pour un règlement rapide), aucun délit de recel n’a jamais eu lieu.

    En vertu de la législation italienne adoptée en 2023, ceux qui utilisent ou visualisent simplement des contenus protégés par le droit d’auteur sans autorisation s’exposent à une amende administrative comprise entre 154 et 5 000 euros. Les décisions rendues par les deux juges indiquent qu’une première infraction de détention illégale d’un abonnement IPTV pour usage personnel s’élève à 154 €, un montant susceptible d’augmenter en cas de récidive.

    Source: https://torrentfreak.com/judges-acquit-23-pirate-iptv-subscribers-personal-use-is-not-a-crime-241218/

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    LaLiga avait un as dans sa manche

    Selon la lettre de LaLiga, le destinataire a utilisé un logiciel appelé Ace Stream pour regarder des flux illégaux de matchs de football. L’importance de cela ne peut être sous-estimée ; plutôt que de diffuser du contenu directement à partir d’un serveur IPTV pirate (streaming), Ace Stream utilise des transferts peer-to-peer de type BitTorrent pour partager du contenu entre d’autres utilisateurs.

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    En même temps qu’ils visionnent des flux illégaux, les utilisateurs d’Ace Stream font partie du réseau de distribution. Lorsqu’un client Ace Stream télécharge des flux pour les visualiser, il télécharge simultanément ces flux vers d’autres utilisateurs d’Ace Stream, dont les clients téléchargent et téléchargent vers d’autres clients Ace Stream dans le cadre d’un essaim plus large.

    En conséquence, les utilisateurs d’Ace Stream ne sont pas de « simples spectateurs » de flux pirates, ils sont également des fournisseurs de flux pirates. Le fait qu’Ace Stream ait été placé sur la liste noire du piratage espagnol il y a deux ans pourrait même ajouter un peu plus de poids aux menaces de la Liga.

    Javier Prenafeta, avocat chez 451.legal , reconnaît qu’Ace Stream apporte de nouveaux défis.

    “Dans ces cas, LaLiga a obtenu les données des utilisateurs derrière les adresses IP sous prétexte qu’ils ne sont pas simplement des consommateurs de bonne foi sans but lucratif, car lorsqu’ils accèdent au contenu, ils le partagent également, ce qui implique un avantage”, Prenafeta a dit à Xataka .

    Ceux qui sont tentés de s’installer (à ce qui semble en réalité être un tarif raisonnable) sont encouragés à réfléchir aux implications de la signature de la déclaration de LaLiga qui l’accompagne avant de faire quoi que ce soit.

    « Ce serait reconnaître qu’ils donnent accès à des contenus illégaux, qui pourraient tomber sous le coup du code pénal. Le mieux est donc de consulter un avocat.»

    Source et beaucoup plus: https://torrentfreak.com/laliga-isnt-fining-iptv-pirates-for-viewing-streams-but-for-providing-them-241217/

    Bien que limitée à 262 €, l’amende peut encore être facilement évitée au moyen d’un vpn, mais tous ceux qui se sont déjà fait coller devront passer à la caisse.

    Des tentatives d’intimidations (payement d’un montant au lieu d’une poursuite) sont également en cours sur les utilisateurs des sites IPTV de streaming classique, comme à l’âge d’or du partage pirate de la musique.

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    Ici 450 € pour cette personne.

    Ces accusations sont basées sur l’adresse IP, tout comme hadopi prétendait inculper le propriétaire (ou locataire).

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    Le groupe anti-piratage basé au Japon, CODA, fait état de nouveaux succès dans ses efforts à l’étranger pour perturber l’accès aux sites pirates. Plus tôt ce mois-ci, les opérateurs de sites d’anime pirates au Brésil ont reçu la visite en personne de CODA, agissant au nom de trois principaux producteurs d’anime japonais. CODA rapporte que Bakashi.tv, le troisième site d’anime le plus visité au Brésil, a fermé ses portes parmi 15 au total. Aucun autre site n’est officiellement nommé, mais notre liste non officielle fournit quelques indications.

    Les producteurs d’anime et de manga au Japon poursuivent leurs travaux visant à perturber ou à rendre inaccessibles les sites pirates exploités par des individus basés à l’étranger.

    Ces efforts d’application sont menés par la Content Overseas Distribution Association (CODA), un groupe anti-piratage qui compte parmi ses membres d’importants titulaires de droits locaux et des groupes internationaux, dont la Motion Picture Association (MPA).

    Alors que Sony, membre de la MPA, attire l’attention pour son expansion continue sur les marchés du manga et de l’anime, y compris son récent intérêt pour l’acquisition du géant de l’édition Kadokawa, les synergies entre les sociétés seront probablement au centre des préoccupations au fil des semaines.

    Frapper et parler

    Plus tôt ce mois-ci, l’action menée par CODA au Brésil a déployé des tactiques anti-piratage régulièrement utilisées par le MPA et la coalition ACE.

    Les opérations dites « knock-and-talk » commencent par la tâche non négligeable consistant à identifier positivement les opérateurs de sites pirates, puis à les affronter directement, généralement à leur domicile. Comparés à un avis de cessation et d’abstention envoyé par la poste, des documents similaires signifiés en personne sont conçus pour avoir un impact personnel et sont souvent reconnus pour présenter une réalité tangible plus susceptible de donner des résultats.

    Agissant au nom des membres Toei Animation Co., Ltd., Toho Co., Ltd. et Bandai Namco Filmworks Inc., l’action de CODA visait à perturber 15 sites pirates qui proposaient du contenu japonais aux consommateurs hors du Japon et a déployé diverses mesures visant à limiter l’exposition aux opérations de contrôle.

    "Ils ont bloqué l’accès aux adresses IP japonaises et pris des mesures (géoblocage) pour empêcher que les titulaires de droits japonais découvrent les violations, et ont diffusé des dessins animés japonais aux téléspectateurs brésiliens avec des sous-titres en portugais, la langue locale, et ont gagné des revenus publicitaires sur chaque site. », explique CODA.

    15 sites fermés, dont le 3ème plus populaire au Brésil

    CODA rapporte que l’opération « frapper et parler » du 4 décembre a entraîné la fermeture de 15 sites, dont bakashi.tv, le troisième site d’anime pirate le plus visité au Brésil. Les données de trafic de SimilarWeb indiquent qu’en septembre, octobre et novembre 2024, bakashi.tv a reçu respectivement 6,43 millions, 9,3 millions et 8,34 millions de visites. Les chiffres de CODA concernent le trafic de l’ensemble des 15 sites confondus.

    “Le nombre mensuel moyen de visites sur ces 15 sites au cours des trois derniers mois (août à octobre 2024) est d’environ 7,95 millions”, rapporte l’association anti-piratage.

    Détails non signalés

    Bien que Bakashi.tv soit probablement mentionné nommément en raison de son importance, un site tentant apparemment de le remplacer (même nom, TLD différent) prétend que les vidéos du site ont été supprimées par l’ancien propriétaire du site « par méchanceté ».

    Sans référence évidente à l’apparition soudaine d’avocats au domicile de l’ancien propriétaire, il est difficile de savoir si les utilisateurs du nouveau site ont une vision complète. Quoi qu’il en soit, un autre remplacement supposé utilisant une extension .to est déclaré faux, mais ce qui constitue un faux de nos jours est loin d’être clair.

    Les noms des 14 autres sites n’ont pas été rendus publics, il n’est donc pas possible de dire s’il existe 14 sites individuels ou 14 domaines relatifs à un nombre indéterminé de sites. Le nombre d’opérateurs qui ont été engagés par le biais du « toc-et-parler » est également incertain.

    Le tableau ci-dessous répertorie tous les domaines officiellement signalés comme « fermés » par CODA, ainsi que tous les domaines que nous avons indépendamment confirmés comme redirigeant vers la page « fermée » de CODA au cours des derniers mois.

    La liste est probablement incomplète et comme on ne sait pas exactement quel type de contrôle CODA exerce sur ces domaines, les redirections peuvent être sujettes à changement.

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    Source: https://torrentfreak.com/japanese-anime-companies-shut-down-another-15-pirate-sites-in-brazil-241216/